Henri de Legge

1836 - 1902

Informations générales
  • Né le 29 juin 1836 à Rennes (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 3 janvier 1902 à Gouezec (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Finistère
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Finistère
Groupe
Union des Droites

Biographies

Représentant en 1871, député de 1885 à 1889, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 29 juin 1836, d'une ancienne famille noble d'origine anglo-saxonne, fixée en Bretagne depuis 1668, il suivit la carrière militaire.

Engagé volontaire (1853), il conquit rapidement le grade d'officier et fit en cette qualité la campagne d'Italie (1859) au 1er lanciers. En 1863, il donna sa démission pour se marier, et s'occupa d'agriculture dans son département.

Etranger à la politique jusqu'à la fin de l'Empire, il avait pris part, comme commandant du 3e bataillon des mobiles du Finistère, à la défense de Paris, et notamment à la reprise de l'Hôtel de ville le 31 octobre 1870, lorsqu'il se présenta aux élections du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale. Il fut élu représentant du Finistère, le 13e et dernier, par 46,011 voix (76,088 votants, 162,667 inscrits.) M. de Legge siégea à l'extrême droite et vota avec les conservateurs monarchistes :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre la dissolution,
- pour le gouvernement du 24 mai,
- pour le septennat,
- pour l'état de siège,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat et contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il se représenta, le 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Chateaulin, mais n'obtint que 3,107 voix, contre 5,331 à l'élu républicain, M. Nédellec. Le 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, il échoua encore, malgré l'appui officiel du maréchal de Mac-Mahon, avec 4,656 voix, contre 7,516 à M. de Pompéry, républicain, élu.

Il rentra à la Chambre des députés, le 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice du Finistère, et élu, le 5e sur 10, par 61,362 voix (121,996 votants, 167,617 inscrits). Il reprit sa place à droite, combattit successivement tous les ministères républicains de la législature et se prononça, en dernier lieu,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

Chevalier de la Légion d'honneur.


Né le 29 juin 1836 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 3 janvier 1902 à Gouezec (Finistère).

Représentant du Finistère à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.

Député du Finistère de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 66.)

Henri de Legge s'était prononcé contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement et l'événement lui donna raison.

Ayant choisi la 1re circonscription de Chateaulin lors du renouvellement de 1889, il fut battu par le docteur Le Borgne, élu avec 7.165 voix sur 12.643 votants contre 5.461.

Il abandonna dès lors la carrière politique et mourut le 3 janvier 1902 à Gouezec, âgé de 66 ans.