Jules Legrand
1857 - 1928
- Informations générales
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- Né le 31 août 1857 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 21 novembre 1928 à Pau (Basses-Pyrénées - France)
1857 - 1928
Né le 31 août 1857 à Paris, mort le 21 novembre 1928 à Pau (Basses-Pyrénées).
Député des Basses-Pyrénées de 1896 à 1910.
Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 4 novembre 1898 au 22 juin 1899.
Jules Legrand entre à l'Ecole normale supérieure en 1876. Agrégé de philosophie il enseigne aux lycées de Bayonne et de Reims, puis au lycée Buffon à Paris. En 1892 et 1893, il fait-partie du conseil académique.
Parallèlement à sa carrière universitaire qui lui vaut le titre d'officier de l'Instruction publique et au cours de laquelle il écrit deux ouvrages (Plans de compositions françaises sur des sujets variés en 1888 et Histoire de la littérature française en 1892 et 1894), il mène une activité de publiciste. Il collabore à La Petite Gironde de Bordeaux et donne des articles au Temps. Il est membre de l'Association des journalistes parisiens et de l'Association des journalistes républicains.
Elu pour la première fois le 7 juin 1896 dans la 1re circonscription de Bayonne, en remplacement de Lafont, il est réélu le 8 mai 1898 par 7.696 voix contre 1.959 à Sicaud, socialiste.
Il est alors nommé sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur le 4 novembre 1898 lors de la formation du quatrième cabinet Dupuy, et conserve ce poste dans le cinquième cabinet Dupuy jusqu'au 12 juin 1899.
Réélu le 27 avril 1902 par 8.492 voix contre 2.954 à Gaillard, et le 6 mai 1906 par 7.573 voix contre 3.999 à Brunet, il est battu le 24 avril 1910 dans la 1re circonscription de Pau par 6.582 voix contre 8.279 à Iriart d'Etchepare, député sortant.
Fondateur de l'union républicaine, il a été président de ce groupe. Républicain progressiste, il pense que la « République doit être le gouvernement de tous ». Il veut assurer la pacification religieuse et défend la liberté de l'enseignement, « corollaire » affirme-t-il « de la liberté de conscience ». En matière sociale il est partisan de toutes les améliorations positives et ne redoute aucune « hardiesse raisonnable ». Il fut ainsi amené à voter la loi d'assistance, le service militaire de deux ans, les retraites ouvrières. La décentralisation administrative lui paraît être un moyen de réaliser des économies. Il se déclare enfin partisan de la représentation proportionnelle.
Participant à de nombreux débats, il s'intéresse évidemment aux questions relatives à l'instruction publique, mais aussi à l'agriculture, aux travaux publics, etc..
Le 15 février 1897 il dépose une proposition de réforme du baccalauréat. Le 20 juillet 1897 il est rapporteur du budget des Services pénitentiaires, et en 1904 et 1905 du budget de l'Algérie et des contributions directes en Algérie.
Il prend part à des débats sur les fonctionnaires civils, sur l'instruction publique et les services pénitentiaires, sur les travaux publics et l'agriculture.
Chevalier de la Légion d'honneur, il est décédé le 21 novembre 1928 à Pau.