Modeste Leroy

1855 - 1934

Informations générales
  • Né le 22 mars 1855 à Evreux (Eure - France)
  • Décédé le 25 décembre 1934 à Cannes (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Eure
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Eure
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Eure
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Eure
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Eure
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Eure
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 mars 1855 à Evreux (Eure), mort le 25 décembre 1934 à Cannes (Alpes-Maritimes).

Député de l'Eure de 1893 à 1919.

Fils d'un entrepreneur de travaux publics, Modeste Leroy poursuit des études de droit et, en 1881, à l'âge de 26 ans il est reçu docteur en droit.

Il s'engage dans la vie politique en tant qu'attaché au cabinet de Gérard, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Agriculture, avant de devenir secrétaire particulier de Develle, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur.

Sur le plan local il se fait élire conseiller municipal de Francheville (Eure), président de la délégation cantonale de Breteuil, conseiller d'arrondissement du canton de Verneuil puis, alors qu'il est déjà député de son département, conseiller général de l'Eure.

A l'occasion des élections de 1893 il pose sa candidature pour la première fois à la Chambre des députés, dans la 2e circonscription d'Evreux. Il est élu le 20 août 1893 par 6.746 voix contre 5.728 à Orly.

Il sera réélu le 22 mai 1898 au second tour de scrutin devançant de nouveau Orly.

Le 27 avril 1902 et le 6 mai 1906 il est élu dès le premier tour et sa position dans sa circonscription ira s'améliorant au point que le 24 avril 1910 il emporte le siège de sa circonscription sans qu'aucun autre candidat se soit présenté contre lui.

Le 26 avril 1914 il est réélu pour la dernière fois, toujours très facilement puisqu'il obtient 8.007 voix alors que le candidat qui le suit n'en obtient que 349.

En 1919 et en 1924 il ne se présente pas et en 1928 il est battu par Briquet, radical-socialiste.

Au cours de sa longue carrière parlementaire Modeste Leroy appartint à de nombreuses commissions, notamment à la commission chargée de l'examen des patentes, à la commission de l'enseignement, à la commission du suffrage universel, à la commission de l'économie, et à la commission du commerce et de l'industrie.

En 1897 il rédige un rapport sur la proposition de loi de Georges Berry relative à la perception du droit des pauvres.

Cependant c'est surtout aux problèmes de l'enseignement qu'il s'attachera, et plus particulièrement à ceux de l'enseignement technique, commercial et professionnel. Il intervient très régulièrement dans la discussion de chaque budget de l'enseignement pour réclamer des bourses et des subventions pour les écoles techniques, commerciales et professionnelles ou pour défendre les revendications des membres de l'enseignement. Il souhaitait que les écoles professionnelles fussent transférées du ministère de l'Instruction publique au ministère du Commerce.

Il intervient également assez souvent à propos du rachat des réseaux de chemin de fer de l'ouest et du midi.

Modeste Leroy était inscrit au groupe de la gauche démocratique.

Retiré de la vie politique à partir de 1928 il meurt à Cannes le 25 décembre 1934.

Il est l'auteur de deux livres qui traduisent ses préoccupations pédagogiques: La réforme de l'enseignement secondaire (1886) et Vers l'éducation nouvelle (1906).