Guillaume Limon
1841 - 1920
- Informations générales
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- Né le 7 avril 1841 à Saint-brandan (Côtes-du-Nord - France)
- Décédé le 9 juin 1920 à Saint-brandan (Côtes-du-Nord - France)
1841 - 1920
Né le 7 avril 1841 à Saint-Brandan (Côtes-du-Nord), mort le 9 juin 1920 à Saint-Brandan.
Député des Côtes-du-Nord de 1902 à 1913.
Sénateur des Côtes-du-Nord de 1912 à 1920.
Guillaume Limon, propriétaire agriculteur, se présente pour la première fois aux élections législatives en 1898, dans la circonscription de Loudéac, mais avec 8.280 voix il est battu par Mando, qui en obtient 11.402.
En 1902, il est élu député de la 2e circonscription de Saint-Brieuc, avec 12.536 voix sur 19.938 votants. Il siégera au Palais Bourbon jusqu'en 1912, facilement réélu en 1906 avec 11.574 voix sur 19.301 votants, en 1910 par 9.614 voix sur 18.933 votants.
Le Provost de Launay, sénateur, étant décédé le 17 août 1912, il se présente pour le remplacer aux élections du 20 octobre et est élu au premier tour par 630 voix sur 1.236 votants.
Tout au long de ses mandats, aussi bien à la Chambre qu'au Sénat, il défend les intérêts de la terre bretonne et se consacre particulièrement aux questions agricoles. C'est ainsi que, lors de la discussion du budget de l'intérieur, en 1913, il intervient longuement à propos des chemins ruraux et demande la réforme de l'impôt des prestations, suggérant qu'il soit remplacé par des centimes généraux que les villes comme les campagnes paieraient.
En 1917, suite à l'interpellation de Justin Perchot sur le ravitaillement général, il demande que l'on tienne compte des ressources de chaque département pour les quantités à fournir à la réquisition.
Limon fit partie de la commission des pétitions, des commissions du développement de la natalité et des intérêts locaux.
D'origine modeste, il s'était élevé par un lent et rude travail et c'est ainsi qu'il fut lauréat de l'Ecole nationale d'agriculture du Grand-Jouan (1864).
Il était président du Comice agricole de Quintin, président et fondateur du syndicat central des agriculteurs des Côtes-du-Nord. Il collabora à plusieurs journaux agricoles et a publié Les chemins ruraux en 1912.
Eprouvé par des deuils au cours de la guerre de 1914, il mourut le 9 juin 1920 à l'âge de 79 ans.