Louis, Félix Lombard

1851 - 1918

Informations générales
  • Né le 21 mars 1851 à Vienne (Isère - France)
  • Décédé le 30 décembre 1918 à Vienne (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Isère
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Isère
Groupe
Union républicaine

Biographies

Député depuis 1885, né à Vienne (Isère) le 21 mai 1851, il se fit inscrire au barreau de sa ville natale, dont il devint conseiller municipal en 1877, et conseiller général, pour le canton sud, en 1882.

Président du comité central des républicains radicaux de Vienne, il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de l'Isère comme candidat à la députation, et fut élu, au second tour de scrutin (18 octobre), le 9e et dernier, par 71,733 voix sur 77,372 votants et 161,561 inscrits.

Sans se faire inscrire à aucun groupe, il vota, le plus souvent, avec l'Union républicaine,

- pour l'expulsion des princes,
- pour la surtaxe sur les céréales,

et, dans la dernière session,

- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 21 mars 1851 à Vienne (Isère), mort le 30 décembre 1918 à Vienne.

Député de l'Isère de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 175.)

Aux élections législatives du 22 septembre 1889, il est réélu dès le premier tour, dans sa 2e circonscription de Vienne; sur un total de 13.118 suffrages exprimés, il obtient 7.467 voix contre 5.180 à son principal adversaire, Gaillard.

Au cours de cette 5e législature, son activité se déploie principalement dans les commissions parlementaires : il présente un rapport sur l'élection de Bénazet dans l'arrondissement du Blanc (Indre). En 1890, il fait partie de la commission chargée d'étudier une proposition de loi organisant l'assistance judiciaire devant les justices de paix. En 1892, il est membre de la commission chargée d'examiner les pétitions.

Aux élections du 20 août 1893, il est battu par Plissonier, ingénieur et propriétaire foncier, par 7.939 voix contre 7.728.

Après cet échec il ne tente pas de reconquérir son siège et se retire de la vie politique. Il meurt dans sa ville natale le 30 décembre 1918, à l'âge de 67 ans.