Charles, François Chevalier

1844 - 1916

Informations générales
  • Né le 17 mai 1844 à Coutances (Manche - France)
  • Décédé le 7 mai 1916 à Coutances (Manche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Manche
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Coutances (Manche), le 17 mai 1844, il était avocat dans cette ville, et devint bâtonnier de l'ordre.

Il entra de bonne heure dans la politique, comme conseiller d'arrondissement du canton de Coutances, fut, de 1871 à 1878, adjoint au maire de la ville, et manifesta des opinions conservatrices qui le firent porter, le 4 octobre 1885, sur la liste monarchiste de la Manche : il fut élu, le 4e sur 8, avec 57,821 voix (109,795 votants, 139,724 inscrits), prit place à droite, dans le groupe bonapartiste, auquel le rattachaient ses préférences, et vota dans la législature, contre les divers ministères de gauche qui se succédèrent au pouvoir. Il se prononça:

- pour le maintien de l'ambassadeur près du pape,
- contre la nouvelle loi militaire,
- contre les lois sur l'enseignement,
- contre l'expulsion des princes, etc.

Dans la dernière session, il a voté :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 17 mai 1884 à Coutances (Manche), Mort à Coutances le 7 mai 1916.

Député de la Manche de 1885 à 1889 (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 2, p. 92.)

Au cours de la quatrième législature, Charles Chevalier avait déposé des propositions de loi sur les pensions des veuves d'officiers marins, sur l'éligibilité des juges de paix, sur les facteurs des télégraphes, et des rapports sur l'âge de la retraite des fonctionnaires, sur la réforme de l'impôt, sur le régime fiscal des propriétés mobilières et immobilières, sur les droits de douane. Il avait en outre pris part à plusieurs discussions, budgétaires ou juridiques. Malgré cette activité, il ne trouva pas grâce aux yeux de ses électeurs et ne put se faire réélire aux élections générales du 22 septembre 1889. L'ancien préfet Briens, qui l'avait déjà battu à une élection partielle, dans la première circonscription de Coutances, le 6 mai 1883, mais auquel la suppression du scrutin d'arrondissement avait été fatale en 1885, prit sa revanche, en emportant au premier tour 6.763 voix sur 12.783 votants, alors que Charles Chevalier n'obtenait que 5.637 suffrages.

Il ne fut pas plus heureux aux élections générales du 20 août 1893, n'obtenant plus que 4.844 voix sur 12.165 votants, et Briens conserva son siège avec 7.267 suffrages.

Il vécut désormais éloigné de la politique et mourut dans sa ville natale à l'âge de 72 ans, le 7 mai 1916.