Albert Deberly

1844 - 1888

Informations générales
  • Né le 31 août 1844 à Amiens (Somme - France)
  • Décédé le 8 juin 1888 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 8 juin 1888
Département
Somme
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1885 à 1888, né à Amiens (Somme), le 31 mai 1844, mort à Paris, le 8 juin 1888, il se fit recevoir licencié en droit et s'inscrivit au barreau de sa ville natale.

Pendant la guerre de 1870-71, il s'engagea comme volontaire au 2e bataillon des mobiles de la Somme qui prit part à la défense de Paris, et, durant le siège, fut nommé lieutenant. Il se présenta sans succès aux élections municipales à Amiens et aux élections pour le conseil général de la Somme.

Plus heureux, en octobre 1885, lors des élections législatives, M. Deberly fut porté sur la liste conservatrice de la Somme dont le succès partiel, au premier tour, eut un certain retentissement, et passa, au scrutin de ballottage, le 8e et dernier, avec 67,109 voix (135,681 votants, 158,144 inscrits). Il siégea au centre droit, et vota d'abord avec les conservateurs monarchistes ; puis il fut du petit nombre des députés qui, à la suite de M. Raoul Duval, tentèrent de former dans la Chambre nouvelle une sorte de tiers-parti sous le nom de « droite républicaine ».

Il prit une part assez active aux travaux parlementaires, jusqu'au moment où son état de santé le tint éloigné du parlement, critiqua (avril 1886) le projet d'emprunt de 500 millions, parla en vain (janvier 1887) en faveur du maintien de l'amortissement, appuya (février) la surtaxe de 5 francs sur les blés étrangers, et prit (18 juin 1887), dans une lettre au Figaro, la défense de la fraction de la droite parlementaire qui soutenait le cabinet Rouvier. Il succomba en juin 1888, avant la fin de la législature, aux suites d'une maladie de foie.