Louis Godet de la Riboulerie

Représentant en 1871 et député de 1885 à 1889, petit-fils de Louis Gabriel Godet qui avait siégé aux Cent-Jours, né au château de l'Hermenault (Vendée) le 4 août 1828, propriétaire, maire de l'Hermenault, président du comice agricole de Fontenay, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Vendée à l'Assemblée nationale, le 1er sur 8, par 65,147 voix (66,286 votants, 102,701 inscrits), et, le 8 octobre de la même année, conseiller général du canton de l'Hermenault.

A l'Assemblée, il siégea sur les bancs du centre droit, se fit inscrire à la réunion Saint-Marc-Girardin, et vota:

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers au 24 mai,
- pour le septennat,
- pour la loi des maires,
- pour l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,

et se rallia à l'ensemble des lois constitutionnelles.

Candidat conservateur aux élections législatives de 1876 dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte, il se désista avant le ballottage, après avoir obtenu au premier tour de scrutin un certain nombre de voix. Il échoua également le 21 août 1881, dans la 1re circonscription du même arrondissement, avec 7,214 voix contre 9,298 accordées à l'élu, M. Bienvenu, républicain.

M. Godet de la Riboulerie ne reparut à la Chambre qu'au renouvellement du 4 octobre 1885 : porté sur la liste conservatrice de la Vendée, il fut élu, le 7e et dernier, avec 51,611 voix (92,162 votants, 120,430 inscrits). Il siégea dans la minorité de droite, combattit de ses votes les divers ministères de la législature, et opina en dernier lieu :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.