Sylvestre Hérisson
1835 - 1900
- Informations générales
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- Né le 2 août 1835 à Surgy (Nièvre - France)
- Décédé le 6 septembre 1900 à Surgy (Nièvre - France)
1835 - 1900
Député de 1881 à 1889, frère du député et ministre Charles Hérisson, né à Surgy (Nièvre) le 20 août 1835, il exerça la profession d'avoué, fut maire de Surgy et conseiller général de la Nièvre, puis se fit élire, le 21 août 1881, comme républicain, député de l'arrondissement de Clamecy (Nièvre), par 8,916 voix sur 17,101 votants et 22,190 inscrits, contre 8,040 voix à M. Le Pelletier d'Aunay, ancien député bonapartiste, il prit place au groupe de la gauche radicale, et, sans monter à la tribune, opina, dans la législature, tantôt avec les opportunistes, tantôt avec les radicaux.
Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine radicale de la Nièvre, il fut élu, le 2e sur 5, par 43,052 voix (83,419 votants, 101,298 inscrits), prit aussi peu de part que précédemment aux discussions parlementaires, et se borna à intervenir (1888), comme rapporteur, dans le débat sur la demande de poursuites formée par M. Veil-Picard contre M. Wilson. M. Hérisson a voté
- pour la politique scolaire et coloniale du gouvernement,
- pour l'expulsion des princes,
et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour les poursuites contre le général Boulanger ;
il s'est abstenu sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.
Né le 2 août 1835 à Surgy (Nièvre), mort le 6 septembre 1900 à Surgy.
Député de la Nièvre de 1881 à 1889.
Sénateur de la Nièvre de 1896 à 1900.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 344.)
Hérisson fut battu aux élections législatives de 1889, n'ayant obtenu que 5.965 suffrages contre 10.390 à son adversaire, Jules Jaluzot. Il fut également battu le 16 juin 1889, lorsqu'il se présenta à l'élection sénatoriale partielle consécutive à la mort de Decray. Il n'obtint que 301 voix contre 382 à de Moncorps, élu. Il conservait néanmoins une forte implantation locale confirmée par son élection comme maire de Clamecy et comme président du Conseil général de la Nièvre. Il fut élu sénateur pour la première fois en 1896, lors de l'élection partielle provoquée par le décès de Laubespin, ayant obtenu 476 voix contre 252 à Lespinasse. Lors du renouvellement sénatorial de janvier 1897, il fut réélu au deuxième tour par 376 voix. Il faisait partie du groupe de la gauche démocratique.
Malade et souvent absent, il participa peu aux travaux de la Haute Assemblée, n'intervenant pas en séance publique. C'était cependant un homme influent et respecté de ses collègues.
Il mourut le 6 septembre 1900 dans son village natal de Surgy, à l'âge de 65 ans.