Charles, Auguste Lefebvre
1821 - 1912
- Informations générales
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- Né le 9 septembre 1821 à Lille (Nord - France)
- Décédé le 9 septembre 1912 à Avon (Seine-et-Oise - France)
1821 - 1912
Député de 1881 à 1889, né à Lille (Nord) le 9 septembre 1821, maire d'Avon et conseiller général de Seine-et-Marne pour le canton de Fontainebleau, il se présenta, comme candidat républicain, aux élections législatives de 1881, dans l'arrondissement de Fontainebleau, et fut élu député par 11 154 voix (13 030 votants, 23 643 inscrits), le 4 septembre, au second tour de scrutin.
Charles Lefebvre se fit inscrire au groupe de la gauche radicale, et, pour se conformer à l'engagement qu'il avait pris, il résigna ses fonctions de conseiller général. Il vota généralement avec les radicaux, notamment :
- pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
- contre les crédits de l'expédition du Tonkin.
Il signa le programme des 83 députés réunis rue Cadet le 20 juin 1885.
Porté, le 4 octobre suivant, sur la liste républicaine radicale de Seine-et-Marne, il devint député du département, le 2e sur 5, avec 43 969 voix (73 741 votants, 98 824 inscrits). « Très actif malgré ses soixante ans, écrivait un biographe de 1886, c'est un des travailleurs de l'Assemblée. »
Il se prononça :
- contre les ministères Rouvier et Tirard,
- pour l'expulsion des princes,
- pour le ministère Floquet,
et, en dernier lieu :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 9 septembre 1821 à Lille (Nord), mort le 9 septembre 1912 à Avon (Seine-et-Marne).
Député de Seine-et-Marne de 1881 à 1889.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires,t: IV, p. 49.)
Charles Lefebvre ne se représenta pas aux élections de 1889 estimant que son attitude anti-boulangiste risquait d'être sanctionnée à ses dépens par des électeurs restés fidèles à Boulanger.
Fils du fondateur du « Bureau Veritas » il en devint tout naturellement président du conseil d'administration. Coauteur de la loi de 1887 sur la liberté des funérailles et de la crémation, membre du comité de la Société de crémation, il s'était fait construire au cimetière Montmartre un columbarium privé pour son usage et celui de sa famille.
Il mourut le 9 septembre 1912, jour anniversaire de ses 91 ans, dans sa propriété d'Avon.