Gilbert Le Guay
1839 - 1896
Député de 1885 à 1889, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-dôme) le 12 mai 1839, décédé à Randan (Puy-de-Dôme, France) le 13 novembre 1896, il fut d'abord notaire à Randan, dans son département.
Conseiller général pour ce canton et secrétaire du conseil, il entra dans l'administration, en 1876, comme secrétaire général de la Haute-Savoie. Sous-préfet de Verdun en 1877, il fut révoqué par le gouvernement du Seize-mai, et promu, en décembre, préfet de la Haute-Savoie. Il passa de là (1879) à la préfecture du Finistère, puis à celle de la Corse (1881). La faveur de Gambetta le fit appeler, en 1882, aux fonctions de directeur de l'administration départementale et communale au ministère de l'Intérieur, avec le titre de conseiller d'Etat en service extraordinaire.
Il donna sa démission de ces fonctions en avril 1885, pour poser sa candidature aux prochaines élections législatives d'octobre ; porté, par le « congrès républicain », sur la liste opportuniste du Puy de dôme, il fut élu député, le 18 octobre, au second tour de scrutin, le 4e sur 9, par 78,063 voix (132,128 votants, 169,883 inscrits). Il s'assit à la gauche de la Chambre, vota avec la majorité pour les divers ministères de la législature, et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement,
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février 1889),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Commandeur de la Légion d'honneur.
Né le 12 mai 1839 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), date et lieu de décès non connus.
Député du Puy-de-Dôme de 1885 à 1889.
Sénateur du Puy-de-Dôme de 1889 à 1890.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 75.)
Avant l'achèvement de son mandat de député, il brigue un siège de sénateur et est élu le 16 juin 1889, au troisième tour de scrutin, par 603 voix contre 537 à Gaillard sur 1151 votants, et nommé membre de la commission des pétitions. Il n'est pas réélu le 4 janvier 1891.