Pierre, Jules Le Souef
1831 - 1911
- Informations générales
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- Né le 19 août 1831 à Le havre (Seine-Inférieure - France)
- Décédé le 15 janvier 1911 à Criquetot-sur-ouville (Seine-Inférieure - France)
1831 - 1911
Député de 1885 à 1889, né au Havre (Seine-Inférieure) le 19 août 1831, il étudia la médecine, se fit recevoir docteur, mais n'exerça point son art.
Conseiller général de la Seine-inférieure pour le canton d'Yerville, il s'occupa de travaux agricoles, fut président de la société d'agriculture et de la société des courses de Rouen, et se présenta une première fois à la députation comme candidat républicain, le 21 août 1881, dans la 2e circonscription d'Yvetot : il échoua avec 4,311 voix contre 4,705 à M. Desson de Saint-Aignan, conservateur, élu.
Mais, au scrutin du 4 octobre 1885, M. Lesouëf, porté sur la liste opportuniste de la Seine-Inférieure, fut élu député de ce département, le 4e sur 12, par 80,297 voix (149,546 votants, 195,467 inscrits). Il prit place dans les rangs de la majorité républicaine avec laquelle il soutint les divers ministères de la législature. En dernier lieu, il se prononça :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 18 août 1831 au Havre (Seine-inférieure), mort le 15 janvier 1911 à Criquetot-sur-Ouville (Seine-inférieure).
Député de la Seine-inférieure de 1883 à 1889.
Sénateur de la Seine-inférieure de 1891 à 1900.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 131.)
Aux élections générales du 22 septembre 1889, au scrutin uninominal, Pierre Le Souef pose sa candidature dans la 2e circonscription d'Yvetot. Il échoue avec 5.397 voix contre 5.888 obtenus par le vicomte de Montfort, candidat monarchiste.
Inscrit sur la liste républicaine du département de la Seine-Inférieure aux élections du 4 janvier 1891, pour le renouvellement triennal du Sénat, il est élu le premier sur quatre, au premier tour de scrutin, par 866 voix contre 727 obtenues par le sénateur sortant Pouyer-Quertier, sur 1.491 votants.
Siégeant à gauche de l'hémicycle, il prend la parole à diverses reprises, notamment dans la discussion de la loi relative à l'organisation de l'assistance publique dans les campagnes. Il fut membre de la commission spéciale pour l'étude du projet de loi portant modification de l'article 1007 du Code civil relatif aux testaments olographes (7 juin 1898).
Le 1er décembre 1898 il est élu membre et le lendemain président de la septième commission d'initiative parlementaire. Le 2 février 1899, il défend la proposition de loi ayant pour objet de garantir leur travail et leur emploi aux réservistes et aux territoriaux appelés à faire une période d'instruction militaire.
Le 7 du même mois, il est membre de la commission du projet de loi ayant pour objet de compléter les lois des 21 mars 1883 et 28 juillet 1886 sur les mesures à prendre pour la protection des vignobles en Algérie.
Le 23, il est nommé membre et le 24 président de la deuxième commission d'intérêt local qui le charge des rapports sur deux projets de loi concernant la ville d'Arcachon et la ville du Palais (Morbihan).
Au renouvellement sénatorial de janvier 1900 il n'obtint au second tour que 729 voix contre 763 au vicomte de Montfort qui l'ayant déjà battu aux élections législatives de 1889 lui faisait subir un nouvel échec.
Décédé le 15 janvier 1911, Pierre Le Souef était décoré depuis le 28 décembre 1882 de la croix de la Légion d'honneur.