Joseph, Louis de Luppé
1837 - 1912
- Informations générales
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- Né le 7 septembre 1837 à Corbères (Basses-Pyrénées - France)
- Décédé le 3 novembre 1912 à Paris (Seine - France)
1837 - 1912
Député de 1877 à 1878, et de 1885 à 1889, né à Corbères (Basses-Pyrénées) le 7 septembre 1837, propriétaire dans son département où il s'occupait d'agriculture, il fit partie du conseil général de 1871 à 1880.
Aux élections législatives du 20 février 1876, il se présenta pour la première fois, comme candidat conservateur monarchiste. dans la 1re circonscription de Pau, où il n'obtint que 4,992 voix contre 6,920 à l'élu républicain, M. Barthe.
Il fut plus heureux après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, et, soutenu officiellement par le gouvernement, il fut proclamé, le 28 octobre 1877 au second tour de scrutin, député de la même circonscription avec 6,862 voix (13,343 votants, 16,450 inscrits), contre 6,419 au député sortant.
Mais la majorité républicaine invalida l'élection, et M. de Luppé ne réunit plus, le 7 juillet 1878, que 5,805 voix, contre 6,574 à M. Barthe, élu.
Inscrit sur la liste conservatrice des Basses-Pyrénées le 4 octobre 1885, M. de Luppé devint, dès le premier tour, député de ce département, le 4e sur 5, avec 45,573 voix (86,573 votants et 106,345 inscrits). Il prit place sur les bancs de la droite, avec laquelle il vota:
- contre la loi sur l'enseignement primaire,
- contre la nouvelle loi militaire,
- contre les divers ministères de la législature
et, en dernier lieu,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligne des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 7 septembre 1837 à Corbères (Basses-Pyrénées).
Député des Basses-Pyrénées de 1877 à 1878 et de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 201.)
Opposé au rétablissement du scrutin d'arrondissement, il ne se représenta pas au renouvellement de 1889.