Jean, Gaston Marquiset
1826 - 1889
Député de 1878 à 1889, né à Saint-Loup (Haute-Saône) le 5 novembre 1826, mort à Paris le 18 juillet 1889, il étudia le droit et entra dans la magistrature sous l'Empire il fut substitut au tribunal de Gray.
Rallié au gouvernement républicain, il se présenta pour la première fois comme candidat à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, dans le département de la Haute-Saône, où il obtint, sans être élu, 11,567 voix (34,563 votants). Il échoua encore, le 14 octobre 1877, dans la 2e circonscription de Lure, avec 7,212 voix, contre 7,456 à M. Ricot, conservateur, élu.
Mais M. Ricot ayant été invalidé, M. Marquiset l'emporta, au nouveau scrutin du 27 janvier 1878, avec 8,190 voix, contre 6,325 à M. Ricot. Il siégea à la Chambre sur les bancs de la gauche républicaine, soutint le ministère Dufaure, vota
- pour l'article 7,
- contre l'amnistie plénière,
- pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc.,
et fut réélu, le 21 août 1881, par 7,217 voix (13,924 votants, 17,980 inscrits), contre 6,576 à M. Ricot. Il soutint les ministères Gambetta et J. Ferry, et vota pour les crédits du Tonkin.
Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste opportuniste de Haute-Saône, il fut réélu député de ce département, le 2e sur 5, par 35,716 voix (71,568 votants, 87,067 inscrits); il reprit sa place à gauche, soutint les divers cabinets modérés de la législature, vota contre l'expulsion des princes, et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger ;
il était absent par congé lors du scrutin sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution.
Chevalier de la Légion d'honneur, du 3 mars 1871.
Date de mise à jour: janvier 2018