Jules, Marie Merlet

1830 - 1921

Informations générales
  • Né le 26 novembre 1830 à Angers (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 1er août 1921 à Martigné-briand (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 19 avril 1891 au 2 janvier 1897
Sénateur
du 3 janvier 1897 au 6 janvier 1906
Sénateur
du 7 janvier 1906 au 10 janvier 1920

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Angers (Maine-et-Loire) le 26 novembre 1830, il fut d'abord conseiller de préfecture à Angers sous l'Empire, et devint, au 24 mai 1873, préfet de Maine-et-Loire.

Remplacé peu de temps après, il se présenta à la députation, le 14 octobre 1877, dans l'arrondissement de Beaugé, où il échoua avec 9 319 voix contre 9 648 à l'élu, M. Benoist, républicain.

Révoqué, peu après, de ses fonctions de maire, il fut porté sur la liste conservatrice de Maine-et-Loire, aux élections du 4 octobre 1885, et fut élu député de Maine-et-Loire, le 4e sur 8, par 73 019 voix (123 110 votants, 151 859 inscrits). Il siégea à droite, combattit la politique du gouvernement républicain, et se prononça, dans la dernière session :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

Date de mise à jour: février 2018


Né le 26 novembre 1830 à Angers (Maine-et-Loire), mort le 1er août 1921 à Martigné-Briand (Maine-et-Loire).

Député de Maine-et-Loire de 1885 à 1889.
Sénateur de Maine-et-Loire de 1891 à 1920.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 347.)

Député depuis 1885, Jules Merlet ne se représenta pas aux élections de 1889. Mais, deux ans plus tard, le 19 avril 1891, il se porta candidat à une élection sénatoriale partielle rendue nécessaire, dans son département natal, par le décès du baron Le Guay. Il fut élu au premier tour avec 658 voix sur 976 votants, contre 295 à son concurrent, F.-J. Boulanger.

Il fut réélu le 3 janvier 1897, au premier tour de scrutin, en deuxième position, avec 660 voix sur 872 votants, derrière Bodinier, 668 voix, et devant le comte de Blois, 657 voix, et le comte de Maillé, 652 voix.

Il fut encore réélu le 7 janvier 1906, toujours au premier tour et en deuxième position, avec 692 voix sur 950 votants, derrière Bodinier, 696 voix, et devant le comte de Blois, 691 voix, et Delahaye, 688 voix.

Merlet siégea sur les bancs de la droite, ce qui était logique de la part de ce fils d'un riche négociant d'Angers, lui-même gros propriétaire terrien et ancien député conservateur.

Il fit partie au Sénat du groupe agricole, du groupe de la navigation intérieure et des ports et de plusieurs commissions.

Il fut secrétaire de la Haute Assemblée en 1895 et 1896.

Il vota contre la séparation et intervint sur des sujets variés, en particulier dans la discussion : du projet de loi sur l'assistance médicale gratuite (1893) ; de la proposition de loi relative aux abattoirs publics, du projet de loi concernant l'abandon à l'Etat du canal de la Dive et du Thouet par les concessionnaires, en tant que rapporteur (1895) ; de la loi de finances pour l'exercice 1905 ; du projet de loi modifiant les articles de la loi de séparation relatifs à la dévolution des biens ecclésiastiques (1908) ; du projet de loi instituant une médaille commémorative de la campagne du Maroc (1909) ; du projet de loi portant ouverture d'un crédit extraordinaire pour subventions aux communes à l'occasion des inondations (1910) ; d'un projet de loi relatif au port de Nantes (1913).

Durant la guerre de 1914-1918, il siégea peu car son grand âge ne lui permettait plus guère de quitter ses terres.

Il ne se représenta pas lors du renouvellement de 1920 et laissa son siège à Jules Delahaye. Il devait mourir l'année suivante, au château de La Barre, à Martigné-Briand, le 1er août 1921. Jules Merlet était chevalier de la Légion d'honneur.