Théophile, Nicolas Noblot
1824 - 1891
- Informations générales
-
- Né le 10 janvier 1824 à Arconville (Aube - France)
- Décédé le 17 juin 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle - France)
1824 - 1891
Représentant en 1871 et député de 1883 à 1889, né à Arconville (Aube) le 10 janvier 1824, mort à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 17 juin 1891, manufacturier à Metz, conseiller municipal de cette ville et adjoint pendant la guerre, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Moselle à l'Assemblée nationale, le 5e sur 9, par 47,335 voix (76,631 votants, 89,850 inscrits).
Il se rendit à l'Assemblée de Bordeaux, vota contre les préliminaires de paix, et s'associa à la protestation de ses collègues des départements d'Alsace et de Lorraine. Avec eux, il donna sa démission de représentant, puis il resta jusqu'en 1883 à l'écart de la vie parlementaire.
Le 26 août de cette année, l'élection de M. Berlet comme sénateur ayant déterminé une vacance dans la 2e circonscription de Nancy, M. Th. Noblot s'y présenta, et fut élu par 11,902 voix (15,533 votants, 27,312 inscrits), contre 2,910 à M. Ouchard. Il siégea dans la majorité opportuniste et se prononça notamment pour les crédits de l'expédition du Tonkin.
Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de Meurthe-et-Moselle, M. Noblot fut élu député de ce département par 46,975 voix (88,011 votants, 111,226 inscrits). Il reprit sa place à gauche, vota l'expulsion des princes, soutint les ministères Tirard et Rouvier, et opina, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Chevalier de la Légion d'honneur (1879).
Date de mise à jour: août 2017