Charles, Joseph du Campe de Rosamel

1833 - 1897

Informations générales
  • Né le 24 juin 1833 à Saint-martin-boulogne (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 24 octobre 1897 à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 7 janvier 1882

Biographies

Sénateur de 1876 à 1882, député de 1885 à 1889, né à Saint-Martin-Boulogne le 24 juin 1833, fils d'un contre-amiral et petit-fils de Claude Charles Marie de Rosamel qui avait été député, ministre et pair de France, il entra dans la marine en 1849, et fut nommé aspirant le 1er août 1851, enseigne de vaisseau le 2 décembre 1854, lieutenant de vaisseau le 4 mars 1860, et capitaine de frégate le 8 décembre 1870.

Il fit de nombreuses campagnes, entre autres celles de la Baltique, d'Islande, de la Nouvelle-Calédonie, de Taïti, commanda lors du siège de Paris une batterie flottante et exerça un commandement à Cherbourg.

Il représenta le canton d'Etaples au conseil général du Pas-de-Calais en remplacement de son père, d'avril 1873 à août 1886. En raison de ses opinions monarchistes, il fut choisi par les conservateurs du Pas-de-Calais comme candidat aux premières élections sénatoriales, par suite de la coalition des légitimistes et des républicains contre la liste bonapartiste qui, aux deux premiers tours de scrutin, avait eu le plus grand nombre de voix.

Elu sénateur de ce département, le 30 janvier 1876, par 557 voix sur 1,004 votants, sur une profession de foi où il se disait « conservateur de droite », ce fut à droite qu'il alla siéger dans la Chambre haute. Il vota, en juin 1877, pour la dissolution de la Chambre des députés, combattit le cabinet Dufaure et ceux qui lui succédèrent, se prononça contre l'article 7, et ne fut pas réélu le 8 janvier 1882; il n'obtint alors que 285 voix sur 1,001 votants.

Il rentra au parlement en 1885, cette fois comme député. Porté sur la liste conservatrice du Pas-de-Calais, il fut élu, le 4 octobre, le 8e sur 12, par 101,266 voix (180,439 votants, 216,227 inscrits). Il appartint au groupe de l'Union des droites, combattit les ministères républicains de la législature, et se prononça, dans la dernière session,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

M. de Rosamel a été admis à la retraite, comme capitaine de frégate, le 11 juin 1882.


Né le 14 juin 1833 à Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais), mort le 24 octobre 1897.

Sénateur du Pas-de-Calais de 1876 à 1882.

Député du Pas-de-Calais de 1885 à 1889.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET CouGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 196.)

Opposé au rétablissement du scrutin d'arrondissement, le commandant de Rosamel ne se représenta pas aux élections de 1889 et rentra dans la vie privée.

Il mourut le 24 octobre 1897 à l'âge de 64 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1856.