Charles, Célestin, Joseph Thoinnet de la Turmelière

1823 - 1887

Informations générales
  • Né le 26 octobre 1823 à Ancenis (Loire-Inférieure - France)
  • Décédé le 26 mai 1887 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 26 mai 1887
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1857 à 1870 et de 1876 à 1887, né à Ancenis (Loire-Intérieure) le 26 octobre 1823, mort à Paris le 26 mai 1887, « fils de Jean-Joseph Thoinnet de la Turmeliére, ancien officier, et de Célestine Balette », il étudia le droit, fut reçu licencié, et entra dans l'administration comme attaché au ministère de l'Intérieur.

Conseiller de préfecture de la Loire-Inférieure le 25 septembre 1848, il donna sa démission en 1857, pour se présenter, avec l'appui du gouvernement impérial, comme candidat au Corps législatif dans la 1re circonscription de ce département ; il fut élu, le 22 juin, par 18 467 voix (18 547 votants, 34 905 inscrits). Il fit partie de la majorité dynastique.

Il fut réélu, le 1er juin 1863, toujours comme candidat officiel, par 23 062 voix (23 388 votants, 37 634 inscrits), puis le 24 mai 1869, par 19 946 voix (32 630 votants, 41 839 inscrits) contre 12 610 à M. Henri de Cornulier.

Il se prononça constamment pour toutes les mesures agréables au pouvoir, et vota la déclaration de la guerre à la Prusse. Conseiller général de Nozay (Loire-Inférieure) et maire de Liré (Maine-et-Loire), il était chambellan honoraire de l'empereur depuis 1860.

Rendu à la vie privée par la révolution du 4 septembre 1870, il brigua de nouveau le mandat législatif aux élections du 20 février 1876, dans l'arrondissement d'Ancenis, et fut élu député par 6 057 voix (10 430 votants, 13 323 inscrits), contre 3 493 à M. Decroix et 845 à M. Collineau. Il siégea dans le groupe de l'Appel au peuple, soutint le gouvernement du Seize-Mai, fut désigné comme candidat officiel de maréchal le 14 octobre 1877, et obtint à Ancenis le renouvellement de son mandat, par 8 337 voix (9 715 votants, 13 715 inscrits), contre 1 225 à M. Maillard. Il reprit sa place à droite, dans le groupe bonapartiste, et se prononça contre les ministères républicains de la législature, contre l'élection de M. Grévy comme président de la République, contre le retour du parlement à Paris, contre l'article 7, contre l'amnistie.

Conseiller général du canton d'Ancenis, il fut de nouveau réélu, le 21 août 1881, par 8 497 voix (8 967 votants, 13 798 inscrits), combattit les cabinets Gambetta et Jules Ferry et se prononça contre les crédits du Tonkin.

Le 4 octobre 1885, il fut porté sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure et élu, le 4e sur 9, par 71 534 voix (121 474 votants, 165 624 inscrits). Il continua son opposition au gouvernement, vota contre la nouvelle loi militaire, contre l'expulsion des princes, et mourut au cours de la législature.

Officier de la Légion d'honneur (1866).