Charles, Célestin, Joseph Thoinnet de la Turmelière
1823 - 1887
- Informations générales
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- Né le 26 octobre 1823 à Ancenis (Loire-Inférieure - France)
- Décédé le 26 mai 1887 à Paris (Seine - France)
1823 - 1887
Député de 1857 à 1870 et de 1876 à 1887, né à Ancenis (Loire-Intérieure) le 26 octobre 1823, mort à Paris le 26 mai 1887, « fils de Jean-Joseph Thoinnet de la Turmeliére, ancien officier, et de Célestine Balette », il étudia le droit, fut reçu licencié, et entra dans l'administration comme attaché au ministère de l'Intérieur.
Conseiller de préfecture de la Loire-Inférieure le 25 septembre 1848, il donna sa démission en 1857, pour se présenter, avec l'appui du gouvernement impérial, comme candidat au Corps législatif dans la 1re circonscription de ce département ; il fut élu, le 22 juin, par 18 467 voix (18 547 votants, 34 905 inscrits). Il fit partie de la majorité dynastique.
Il fut réélu, le 1er juin 1863, toujours comme candidat officiel, par 23 062 voix (23 388 votants, 37 634 inscrits), puis le 24 mai 1869, par 19 946 voix (32 630 votants, 41 839 inscrits) contre 12 610 à M. Henri de Cornulier.
Il se prononça constamment pour toutes les mesures agréables au pouvoir, et vota la déclaration de la guerre à la Prusse. Conseiller général de Nozay (Loire-Inférieure) et maire de Liré (Maine-et-Loire), il était chambellan honoraire de l'empereur depuis 1860.
Rendu à la vie privée par la révolution du 4 septembre 1870, il brigua de nouveau le mandat législatif aux élections du 20 février 1876, dans l'arrondissement d'Ancenis, et fut élu député par 6 057 voix (10 430 votants, 13 323 inscrits), contre 3 493 à M. Decroix et 845 à M. Collineau. Il siégea dans le groupe de l'Appel au peuple, soutint le gouvernement du Seize-Mai, fut désigné comme candidat officiel de maréchal le 14 octobre 1877, et obtint à Ancenis le renouvellement de son mandat, par 8 337 voix (9 715 votants, 13 715 inscrits), contre 1 225 à M. Maillard. Il reprit sa place à droite, dans le groupe bonapartiste, et se prononça contre les ministères républicains de la législature, contre l'élection de M. Grévy comme président de la République, contre le retour du parlement à Paris, contre l'article 7, contre l'amnistie.
Conseiller général du canton d'Ancenis, il fut de nouveau réélu, le 21 août 1881, par 8 497 voix (8 967 votants, 13 798 inscrits), combattit les cabinets Gambetta et Jules Ferry et se prononça contre les crédits du Tonkin.
Le 4 octobre 1885, il fut porté sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure et élu, le 4e sur 9, par 71 534 voix (121 474 votants, 165 624 inscrits). Il continua son opposition au gouvernement, vota contre la nouvelle loi militaire, contre l'expulsion des princes, et mourut au cours de la législature.
Officier de la Légion d'honneur (1866).