Henri, Eléonor, Jacques, Elisabeth de Turenne
1844 - 1913
Député de 1885 à 1889, né à Paris le 3 septembre 1844, descendant du maréchal de Turenne et gendre du duc de Fitz-James, riche propriétaire et l'un des grands éleveurs de l'Orne, vice-président du comice agricole d'Alençon, président de la Société normande d'encouragement pour l'amélioration de la race chevaline, il fut porté, aux élections législatives du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de l'Orne, et élu, au second tour (18 octobre), le 5e sur 6, par 46 271 voix (88 704 votants, 107 583 inscrits).
Il prit place à droite, et vota constamment avec la minorité, notamment, dans la dernière session :
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 3 septembre 1844 à Paris, mort le 10 novembre 1913 à Paris (16e).
Député de l'Orne de 1885 à 1889.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 460.)
Opposé au rétablissement du scrutin d'arrondissement le vicomte de Turenne ne se représenta pas en 1889 et ne fit plus acte de candidature.
Il se consacra désormais à la situation dans la haute société de la Belle Epoque, haute situation qu'il devait non seulement à son nom mais aussi à ses alliances tant avec le duc de Fitz James, dont il était le gendre, qu'avec Arthur Meyer, directeur du très mondain Gaulois, dont il était le beau-père.
Il mourut le 10 novembre 1913 en son domicile parisien à l'âge de 69 ans.