Jean, Louis, Emile Villeneuve

1840 - 1890

Informations générales
  • Né le 25 février 1840 à Lambeye (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 28 janvier 1890 à Lambeye (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Seine
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Seine
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1881 à 1889, né à Lembeye (Basses-Pyrénées) le 9 mars 1837, mort à Lambeye le 23 janvier 1890, il vint faire ses études médicales à Paris, se lia avec la jeunesse républicaine des écoles, collabora aux petits journaux du quartier latin, fut impliqué, sous l'empire, dans plusieurs procès politiques, condamné à la prison, et, accusé avec Blanqui, Tridon et Jaclard, d'organisation de complot, fut acquitté par la haute-cour de Blois (1861).

Reçu docteur en 1865, il se fixa dans le 17e arrondissement, dont il devint premier adjoint après le 4 septembre 1870; pendant la guerre, il servit, comme chirurgien, au 91e bataillon de la garde nationale. Inscrit à la « Ligue des droits de Paris » au début de la Commune il se retira à Clichy, comme médecin, après la répression de l'insurrection communaliste, fut élu maire de cette commune en 1875, puis conseiller général du canton de Neuilly, et échoua, aux élections législatives du 20 février 1876, au second tour (5 mars), dans la 2e circonscription de Saint-Denis, avec 4,453 voix contre 4,893 à M. Bamberger, élu.

Les élections du 21 août 1881 le firent entrer à la Chambre, comme député de la même circonscription, avec 7,541 voix (13,967 votants, 19,628 inscrits), contre 2,143 à M. Pelepouve, 1,795 à M. Daix, 1,592 à M. Bamberger, 402 à M. Vacca, et 261 à M. Suzor. Il prit place à la gauche radicale, posa (11 mai 1882) une question à M. de Freycinet sur la politique qu'il entendait suivre dans les affaires égyptiennes, et fut réélu, le 18 octobre 1885, sur la liste radicale de la Seine, au second tour, le 27e sur 38, par 284,656 voix (416,886 votants, 564,338 inscrits). Il reprit sa place parmi les radicaux, et, atteint d'aliénation mentale, se retira, sans donner sa démission, à Lembeye, où il est mort.

Date de mise à jour: février 2018