Paul Duchesne-Fournet

1845 - 1906

Informations générales
  • Né le 20 mai 1845 à Lisieux (Calvados - France)
  • Décédé le 30 novembre 1906 à Lisieux (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Calvados

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 7 janvier 1894 au 3 janvier 1903
Sénateur
du 4 janvier 1903 au 30 novembre 1906

Biographies

Député de 1881 à 1885, né à Lisieux (Calvados) le 20 mai 1845, propriétaire d'une importante filature, conseiller général du Calvados pour le canton de Blaugy, il se porta comme candidat républicain aux élections du 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre par le ministère du 16 mai, et échoua, dans l'arrondissement de Pont-l’Évêque, avec 5,783 voix contre 7,250 données au député sortant réélu, M. Flandin.

Il fut plus heureux aux élections du 21 août 1881: l'arrondissement de Pont-l’Évêque l'envoya siéger à la Chambre avec 7,410 voix sur 12,094 votants et 16,221 inscrits, contre 4,617 voix au député sortant. Il prit place à gauche, et soutint les ministères républicains sur les questions de l'enseignement, du Tonkin, etc.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine du Calvados, il échoua avec 35,508 voix contre 51,393 accordées au dernier élu de la liste conservatrice, M. de Witt.


Né le 20 mai 1845 à Lisieux (Calvados), mort le 30 novembre 1906 à Lisieux.

Député du Calvados de 1881 à 1885. Sénateur du Calvados de 1894 à 1906. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 442.)

Après une pause de neuf ans, Paul Duchesne-Fournet posa sa candidature au renouvellement sénatorial du 7 janvier 1894 et fut élu au premier tour de scrutin, par 795 voix contre 352 au baron Brunet, sur 1.144 votants. Il fut réélu le 4 janvier 1903, toujours au premier tour, par 809 voix sur 1.141 votants.

Il appartenait à la gauche républicaine et était inscrit au centre gauche. Attaché à la défense de ses électeurs, au nom desquels il déposa plusieurs pétitions, il exerça surtout son activité au sein des Commissions (4e et 7e Commissions des pétitions, 5e Commission des congés). Il vota contre les périodes de 28 jours, contre le relèvement des salaires dans les arsenaux selon les disponibilités à provenir des réductions d'effectifs et contre la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Il vota la proposition de loi relative à l'assistance obligatoire aux vieillards, infirmes et incurables et pour l'organisation municipale de la régie du gaz à Paris.

Il suivit en somme au Palais du Luxembourg la même ligne politique qu'au Palais Bourbon, et quand il mourut à 61 ans, le 30 novembre 1906 à Lisieux, le président Antonin Dubost, en prononçant son éloge funèbre à la séance du 4 décembre suivant, put dire qu'il avait défendu la République « à une époque et dans une région où elle était plus difficilement acceptée qu'ailleurs ». « Au milieu des luttes pour la fondation de la République, il procura ainsi au parti républicain l'un de ses plus brillants succès. »

Il était Chevalier de la Légion d'honneur.