Frédéric Mestreau

1825 - 1891

Informations générales
  • Né le 15 février 1825 à Saint-pierre-d'oléron (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé le 19 septembre 1891 à Saint-georges-de-didonne (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 9 mars 1871
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 12 novembre 1876 au 25 juin 1877
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 9 février 1885
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1885 au 1er janvier 1891
Sénateur
du 25 janvier 1885 au 19 septembre 1891

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Inférieure) le 15 février 1825, négociant à Saintes, il fit de l'opposition républicaine à l'Empire dans son département, fut nommé, le 5 septembre 1870, préfet de la Charente-Inférieure, et fut élu, le 8 février 1871, représentant de son département à l'Assemblée nationale, le 10e et dernier, par 32,201 voix (105,000 votants, 148,277 inscrits).

Mais son élection ayant été invalidée, en raison de sa situation de préfet, il donna sa démission le 23 mars, et sans se porter candidat, fut réélu à l'élection complémentaire du 2 juillet suivant, par 35,973 voix (83,986 votants, 148.277 inscrits). Il siégea à la gauche républicaine, et vota:

- pour la paix,
- contre le pouvoir constituant,
- pour le service de trois ans,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.

Conseiller général du canton de Saujon le 8 octobre 1871, il échoua, comme candidat à la députation, le 20 février 1876, dans la 1re circonscription de Saintes, avec 5,415 voix contre 6,662 à M. Echassériaux (bonapartiste); mais il rentra à la Chambre, à l'élection partielle du 12 novembre 1876, élu dans l'arrondissement de Marennes, en remplacement de M. Dufaure nommé sénateur, par 6,182 voix (11,519 votants, 15,144 inscrits), contre 5,265 à M. Omer Charlet.

Un des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie, il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 7,175 voix (12,913 votants, 15,596 inscrits), contre 5,682 à M. de Piolant, et, le 21 août 1881, par 7,886 voix (9,297 votants, 16,069 inscrits) ; il continua de siéger à la gauche républicaine, appuya les différents ministères républicains, vota les crédits du Tonkin et l'expulsion des princes, et fut élu, le 25 janvier 1885, sénateur de la Charente-Inférieure, par 549 voix (1,036 votants).

M. Mestreau a continué de soutenir, à la Chambre haute, la politique républicaine du gouvernement, et s'est prononcé, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Date de mise à jour: septembre 2017


Né le 15 février 1825 à Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Inférieure), mort le 19 septembre 1891 à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1876 à 1885.
Sénateur de la Charente-Inférieure de 1885 à 1891.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 357.)

Frédéric Mestreau mourut à Saint-Georges-de-Didonne en septembre 1891, âgé de 66 ans. Le président Le Royer prononça son allocution funèbre au Sénat le 15 octobre 1891.