Eugène, Aimé Bisseuil

1833 - 1920

Informations générales
  • Né le 23 avril 1833 à Lajard (Charente-Inférieure - Algérie)
  • Décédé le 7 décembre 1920 à Asnières (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Charente-Inférieure

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 21 février 1892 au 6 janvier 1894
Sénateur
du 7 janvier 1894 au 3 janvier 1903

Biographies

Député de 1881 à 1885, né à Lajard (Charente-Inférieure), le 23 avril 1833, il avait été avoué dans ce département.

Conseiller général pour le canton de Saint-Pierre d'Oléron, il fut élu, le 21 août 1881, dans la 1re circonscription de Saintes, comme candidat républicain, par 6,686 voix (12,744 votants, 15,768 inscrits), contre 5,994 à M. d'Aussy, conservateur monarchiste; précédemment, aux élections de 1877, il avait échoué contre M. Eschasseriaux père.

Il siégea à la gauche modérée et vota avec la majorité opportuniste, pour les cabinets Gambetta et Ferry, pour les crédits du Tonkin, pour le maintien du Concordat et contre l'élection des sénateurs par le suffrage universel.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de la Charente-Inférieure, il fut battu au scrutin de ballottage et n'obtint que 61,797 voix. Le moins favorisé de la liste conservatrice, M. Vast-Vimeux, fut élu avec 62,157 suffrages.


Né le 23 avril 1833 à Lajard (Charente-Inférieure), mort le 7 décembre 1920, à Asnières (Seine).

Député de la Charente-Inférieure de 1881 à 1885.

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1892 à 1903. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 329).

Mais, le 21 février 1892, il se fit élire au Sénat, en remplacement de M. Henry Didier sénateur inamovible décédé.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il prit part le 12 juillet 1892 à la discussion du budget général de l'exercice 1893.

En 1893, il se fit entendre sur ce même budget, participa au débat sur la réforme de l'impôt des boissons, parla sur le budget de l'exercice 1894, et s'intéressa au projet de loi relatif aux caisses d'épargne.

Il fut réélu au renouvellement du 7 janvier 1894, et reprit toute son activité en participant à différents débats, notamment sur : les caisses d'épargne, le recrutement de l'armée (fils de femmes divorcées), les contributions directes et les taxes y assimilées.

En 1895, il se fit entendre sur : le budget de ce même exercice ; le recouvrement des frais dus aux notaires, avoués et huissiers ; le budget du Ministère de la marine.

En 1896 il s'intéressa à la politique extérieure du Gouvernement et à la réforme de l'impôt sur les boissons.


En 1897 il rapporta le projet de loi relatif au recouvrement des frais dus aux notaires, avoués et huissiers.

En 1898 on l'entendit dans diverses discussions notamment sur : la modification de l'article 1007 du Code civil, la modification de l'article 445 du Code d'instruction criminelle, le secret des actes signifiés par huissiers.

En 1899 sur : la répression des fraudes dans la vente des marchandises et les falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles ; le recrutement des candidats notaires; la nouvelle évaluation des propriétés bâties, le budget de l'exercice 1899 ; la modification de la loi sur l'enregistrement.

En 1900, il fut nommé Président de la 1re Commission d'initiative parlementaire et prit part à différents débats portant sur : l'organisation de l'armée coloniale, les délits commis par voie de la presse, l'augmentation de la flotte, le régime des boissons.

En 1901 il se fit entendre dans la discussion de la loi de finances et dans celle concernant l'établissement du chemin de fer de Saint-Jean-d'Angély à Saintes et à Saujon.

En 1902 il parla sur les contributions directes et taxes assimilées de l'exercice 1903.

Il échoua au renouvellement du 4 janvier 1903.

Il collabora au Matin, à l'Eclair, au Voltaire, et fut président du conseil d'administration de la Nouvelle Revue. Il publia en outre : Département de Sèvre et Charente ; Réorganisation administrative civile et judiciaire (1871) ; Le Phylloxéra et les vignes de l'île d'Oléron (1880) ; les bouilleurs de cru (1895); Les réformes fiscales (1898) ; Une réforme parlementaire, Incompatibilité des fonctions de Ministre avec le mandat de Sénateur ou de Député (1899). Il mourut le 7 décembre 1920 à Asnières, à 87 ans.