Charles, Marius, Michel de Goyon de Feltre
1844 - 1930
- Informations générales
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- Né le 14 septembre 1844 à Chantenay (Loire-Inférieure - France)
- Décédé le 19 janvier 1930 à Paris (Seine - France)
1844 - 1930
Député de 1876 à 1885, né au château de Chantenay (Loire-Inférieure) le 14 septembre 1844, fils aîné du général de Goyon qui avait obtenu en 1864 le droit de reprendre en sa faveur le titre de duc de Feltre, il étudia le droit, se fit recevoir licencié et appartint dans les dernières années du second Empire à la diplomatie, comme attaché d'ambassade à Madrid (1867), puis en Angleterre (1868).
M. de La Tour d'Auvergne, ambassadeur de France à Londres, ayant été nommé ministre des Affaires étrangères, le jeune duc de Feltre le suivit à Paris comme attaché à la direction politique de ce département. Engagé volontaire aux guides pendant la guerre de 1870-71, il assista à plusieurs engagements, fut fait prisonnier à Metz, réussit à s'évader et devint sous-lieutenant dans un régiment de hussards.
Après avoir vainement tenté, en 1875, de se faire élire représentant des Côtes-du-Nord, il fut plus heureux, le 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Guingamp, dont il devint député par 6,142 voix sur 11,035 votants et 14,955 inscrits, contre 4,868 voix à M. Paul de Saisy, légitimiste. Il s'était présenté avec une profession de foi impérialiste.
Son élection ayant été invalidée, il dut se représenter le 21 mai de la même année, et les électeurs le renvoyèrent à la Chambre par 7,038 voix (7,927 votants, 15,118 inscrits). Il siégea à droite, fit partie du groupe de l'Appel au peuple, vota pour le gouvernement du Seize-Mai, contre les 363, et fut réélu, le 14 octobre 1877, par 8,028 voix (8,315 votants, 15,164 inscrits). Il se prononça:
- contre le cabinet Dufaure,
- contre l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur,
- contre l'amnistie,
- contre les divers ministères de la législature,
- contre les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion,
et obtint encore, le 21 août 1881, le renouvellement de son mandat, par 6,189 voix (6,528 votants, 15,217 inscrits). Il continua d'opiner avec la minorité conservatrice, vota contre la politique du gouvernement, contre les crédits de l'expédition du Tonkin, etc., et ne fut pas réélu en 1885. Conseiller général des Côtes-du-Nord.
Né le 14 septembre 1844 au château de Chantenay (Loire-Inférieure), mort le 19 janvier 1930 à Paris.
Député des Côtes-du-Nord de 1870 à 1885.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 229, à GOYON, duc de Feltre).
Ayant abandonné la politique sur le plan national, il mourut à Paris à près de 86 ans, le 19 janvier 1930.