Charles, Julien Rioust de Largentaye

1820 - 1883

Informations générales
  • Né le 26 octobre 1820 à Pluduno (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 18 décembre 1883 à Saint-brieuc (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 18 décembre 1883
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, député de 1876 à 1883, né à Pluduno (Côtes-du-Nord) le 26 octobre 1820, mort à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) le 18 décembre 1883, fils de Marie-Ange Rioust de Largentaye (1797-1856), représentant à l'Assemblée législative en 1849, propriétaire, maire de Saint-Lormel, conseiller général de Plancoët sous l'Empire, Charles-Julien Rioust de Largentaye fut élu, le 10e sur 13, représentant monarchiste des Côtes-du-Nord à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, par 63 845 voix (106 809 votants, 163 398 inscrits). Il siégea à droite, s'inscrivit aux réunions Colbert et des Réservoirs, fut réélu, le 8 octobre, conseiller général de son département par le canton de Plancoët, et vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le retour à Paris,
- contre la dissolution,
- pour la chute de Thiers au 24 mai,
- pour l'état de siège,
- pour la loi des maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat,
- contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Réélu député, le 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Dinan, par 10 679 voix (11 268 votants, 16 394 inscrits), sans concurrent, il appartint à la minorité conservatrice, et soutint le gouvernement du 16 mai contre les 363.

Après la dissolution de la Chambre, il obtint sa réélection, le 14 octobre 1877, par 11 032 voix (11 641 votants, 16 535 inscrits). Adversaire du cabinet Dufaure et des divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, il combattit la politique intérieure et extérieure du gouvernement, vota contre l'article 7, contre l'amnistie, etc.

Il fut encore réélu le 21 août 1881, par 9 142 voix (9 915 votants); il reprit sa place au côté droit, avec lequel il opina jusqu'à sa mort (décembre 1883).