Gilbert, Armand Fourot

1834 - 1882

Informations générales
  • Né le 10 mars 1834 à Evaux (Creuse - France)
  • Décédé le 4 mai 1882 à Aubusson (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Creuse
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Creuse
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 4 mai 1882
Département
Creuse
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1882, né à Evaux (Creuse) le 10 mars 1834, mort à Aubusson (Creuse) le 4 mai 1882, il était propriétaire-agriculteur à Evaux, maire de cette commune, révoqué après le 24 mars 1873, et conseiller général du canton.

La notoriété qu'il avait acquise dans la région et ses succès aux concours régionaux le désignèrent, lors des élections législatives du 20 février 1876, comme candidat à la députation: il fut élu dans la 1re circonscription d'Aubusson, par 7,697 voix sur 12,173 votants et 15,496 inscrits, contre 4,403 à M. Sallandrouze de Lamornaix: il s'était présenté avec une profession de foi républicaine, mais il avait principalement sollicité les suffrages des classes agricoles. M. Fourot prit place à gauche, et, après l'acte du 16 mai 1877, fut un des 363 adversaires du ministère de Broglie-Fourtou.

Réélu après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre, par 8,022 voix (10,258 votants, 15,701 inscrits), contre 2,198 voix à M. de la Roche-Aymon, ancien représentant, il fit partie de la majorité, vota pour les invalidations des députés de la droite, pour le ministère Dufaure, pour l'invalidation de Blanqui, pour l'article 7, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc.

Il obtint encore sa réélection, le 21 août 1881, par 6,679 voix (7,724 votants, 15,268 inscrits), contre 362 à M. Depoux, et reprit sa place parmi les républicains modérés de la Chambre nouvelle; mais il mourut au bout de quelques mois, au cours de la législature.