François, Emile Villiers
1822 - 1885
Député de 1876 à 1885, né à Sully-sur-Loire (Loiret) le 4 août 1822, mort à Brest (Finistère) le 26 février 1885, il entra à l'Ecole militaire de Saint-Cyr en 1843, en sortit officier d'infanterie et donna sa démission le 31 août 1850.
Il manifesta alors des sentiments monarchistes et catholiques; conseiller municipal de Brest et adjoint (1865) au maire de cette ville, administrateur des hospices (1852-1856), président de la Société de secours mutuels (1867), il s'occupa particulièrement des questions relatives à l'enseignement primaire, créa le dépôt de mendicité communal (1869), fut nommé conseiller d'arrondissement (1858), présida cette assemblée et devint conseiller général en 1874.
Elu, avec l'appui du clergé, le 20 février 1876, député de la 2e circonscription de Brest, par 6,676 voix (10,200 votants, 15,349 inscrits), contre 8,507 à M. Gérodias, il prit place à l'extrême droite et vota avec la minorité pour le gouvernement du Seize-Mai.
Réélu, comme candidat officiel du maréchal, le 14 octobre 1877, par 7,297 voix (12,362 votants, 14,992 inscrits), contre 5,027 à M. Gérodias, M. Villiers reprit sa place à droite, opina contre les divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, vota contre l'article 7, contre l'amnistie, contre le retour des Chambres à Paris, obtint encore sa réélection, le 21 août 1881, par 6,464 voix (11,370 votants), fut l'adversaire des cabinet; Gambetta et J. Ferry, se prononça contre les crédits de l'expédition du Tonkin, et ne fut pas réélu en 1885.
Conseiller général de l'Ille-et-Vilaine pour le canton de Doulas jusqu'en 1880, officier d'Académie (1867), chevalier de la Légion d'honneur (1868). M. Villiers a reçu du gouvernement en 1866, une médaille d'argent pour son dévouement pendant l'épidémie cholérique.
Date de mise à jour: décembre 2017