Marc, Amédée Montané

1829 - 1915

Informations générales
  • Né le 2 juin 1829 à Grenade (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 26 décembre 1915 à Grenade (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 7 juillet 1878 au 14 octobre 1881
Département
Haute-Garonne
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Haute-Garonne
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Député de 1878 à 1885, né à Grenade (Haute-Garonne) le 2 juin 1829, conseiller général républicain da ce département, il se présenta sans succès aux élections législatives de 1876 et de 1877, dans la 3e circonscription de Toulouse, et échoua la première fois, avec 7,495 voix contre 8,703 à l'élu conservateur M. d'Ayguevives, la seconde avec 8,038 voix contre 9,341 au député sortant, candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai.

Mais l'élection de M. d'Ayguevives ayant été invalidée, M. Montané se représenta le 7 juillet 1878, réunit 9,530 voix (11,552 votants, 20,472 inscrits), et alla siéger au groupe de la gauche républicaine. Il soutint de ses votes la politique opportuniste, se prononça pour l'article 7, contre l'amnistie plénière, pour l'invalidation de Blanqui, et obtint sa réélection, le 21 août 1881, par 7,589 voix (15,007 votants, 20,308 inscrits), contre 6,315 à M. Chapelon-Grasset, autre candidat républicain.

Partisan des ministères Gambetta et J. Ferry, il opina pour les crédits de l'expédition du Tonkin, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, et ne fut pas réélu en 1885.


Né le 2 juin 1829 à Grenade (Haute-Garonne), mort le 26 décembre 1915 à Grenade.

Député de la Haute-Garonne de 1878 à 1885. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY, Dictionnaire des Parlementaire, t. IV, p. 407.)

Après son échec de 1885, Amédée Montané n'affronta pas les électeurs en 1889 mais tenta, sans succès, de reconquérir un siège dans la 3e circonscription de Toulouse au renouvellement de 1893 ; il fut battu de peu avec 7.286 voix sur 16.645 votants, par le docteur Mandeville, élu avec 7.645 voix.

Il ne cherche plus désormais à se faire élire, se consacrant au Conseil général et au Conseil des directeurs de la caisse d'épargne de Toulouse où il siégea 56 ans. Il était le doyen de toutes les caisses de France lorsqu'il mourut le 26 décembre 1915 à Grenade à l'âge de 86 ans.