Léon Joubert

1814 - 1885

Informations générales
  • Né le 9 mai 1814 à Huismes (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 20 juillet 1885 à Chinon (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 20 juillet 1885
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1885, né à Huismes (Indre-et-Loire) le 9 mai 1814, mort à Chinon (Indre-et-Loire) le 20 juillet 1885, il étudia à Paris la médecine qu'il alla exercer à Chinon.

Propriétaire dans ce pays, il se fit connaître par ses opinions républicaines, devint maire de sa ville natale en 1848, puis en 1870, et se présenta aux élections législatives de 1876 dans l'arrondissement de Chinon. Après avoir réuni, au premier tour, la majorité relative des suffrages contre deux candidats dont l'un républicain, il se trouva, au scrutin de ballottage, seul en présence de son adversaire monarchiste, et fut élu, le 5 mars, par 10,878 voix (21,018 votants, 26,237 inscrits), contre 10,032 voix à M. Podevin, ancien préfet de l'Empire. Il vota à la Chambre avec le groupe de la gauche républicaine et fut des 363.

Réélu comme tel, le 14 octobre 1877, par 11,608 voix (22,302 votants, 26,574 inscrits) contre 10,620 voix à M. Podevin, devenu le candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai, M. Léon Joubert reprit sa place dans la majorité, et se prononça:

- contre le ministère Rochebouët,
- pour l'ordre du jour contre les menées ultramontaines,
- pour le ministère Dufaure,
- pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur,
- contre l'amnistie plénière,
- pour l'invalidation de l'élection deBlanqui,
- pour les nouvelles lois sur la presse et le droit de réunion.

Il obtint sa réélection, le 21 août 1881, par 12,941 voix (16,256 votants, 26,653 inscrits), appuya la politique opportuniste, se prononça contre l'élection des magistrats par le peuple, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour les crédits de l'expédition du Tonkin, etc., et mourut à Chinon en juillet 1885.