Jean, Jules, Henri Belon
1834 - 1906
- Informations générales
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- Né le 6 janvier 1834 à Meyrueis (Lozère - France)
- Décédé le 23 juillet 1906 à Meyrueis (Lozère - France)
1834 - 1906
Député de 1879 à 1885, né à Meyrueis (Lozère), le 6 janvier 1834, il se fit recevoir avocat et inscrire au barreau de Florac.
Après le 4 Septembre 1870, il fut procureur de la République à Florac, puis à Tournon ; révoqué par le ministère du 24 mai 1873, il resta quelque temps à Tournon, s'y occupa de politique, surtout pendant la période du 16 Mai.
Le 20 avril 1879, les électeurs de l'arrondissement de Florac étant appelés à donner un successeur à M. Roussel, député, élu sénateur de la Lozère, M. Belon posa sa candidature républicaine modérée et l'emporta avec 4,982 voix (5,777 votants, 11,479 inscrits). Il siégea à gauche et vota avec la majorité opportuniste.
Il fit de même dans la Chambre de 1881-1885, où il représenta le même arrondissement, avec 4,396 voix (8,868 votants, 11,362 inscrits).
Le Pilori (1885) s'est montré peu bienveillant pour le député de Florac : « Belon, dit l'auteur, par un B. C'est bien Belon que nous voulons dire. Cette explication est indispensable pour ceux qui, connaissant de vue seulement le personnage, pourraient et devraient nous croire enrhumés du cerveau. Belon, - par un B, - s'est offert aux suffrages des républicains de Florac, sous les auspices du sénateur Rampon et des députés Seignobos et Boissy D’Anglas. Depuis neuf ans qu'il rumine paisiblement dans l'étable parlementaire, Belon - par un B, - n'a cessé de se montrer digne de ses illustres patrons. Il n'en faut pas plus au suffrage universel pour proclamer l'indignité du calamiteux Belon, par un B. »
M. Belon avait, dans cette législature, voté :
- pour l'expédition du Tonkin,
- pour le maintien de l'ambassadeur près du pape,
- contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
- et contre l'élection du Sénat par le suffrage universel.
Il ne s'est pas représenté en 1885.
Né le 6 janvier 1834 à Meyrueis (Lozère), mort à Meyrueis le 23 juillet 1906.
Député de la Lozère de 1879 à 1885. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 249.)
L'ironie est assurément plus perfide que l'attaque directe : elle insinue. Elle l'incita à quitter définitivement l'arène politique.
Il se retira dans son pays natal où il mourut le 23 juillet 1906.