Albert Benoist

1842 - 1910

Informations générales
  • Né le 11 juin 1842 à Saint-mathurin (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 2 septembre 1910 à Angers (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1885, né à Saint-Mathurin (Maine-et-Loire), le 11 juin 1842, il se destina d'abord au notariat. Après avoir passé quelque temps comme principal clerc dans l'étude d'un notaire d'Angers, il fut nommé par le gouvernement de la Défense nationale sous-préfet de Beaugé le 28 septembre 1870 ; il ne resta en fonctions que jusqu'au 14 juin 1871.

Elu, comme candidat républicain, le 20 février 1876, député de l'arrondissement de Beaugé par 10 847 voix sur 17 152 votants et 21 322 inscrits, contre M. de Rochebouët (6 038) candidat conservateur, il s'inscrivit au groupe de l'union républicaine, avec lequel il vota :
- pour les lois nouvelles sur la collation des grades et l'élection des maires,
- pour l'ordre du jour sur les menées ultramontaines,
- et, après l'acte du 16 mai, pour l'ordre du jour de défiance présenté par les gauches.

Réélu, comme un des 363, le 14 octobre 1877, par 9 648 voix (19 050 votants, 22 021 inscrits), il fut un membre obscur et silencieux de la majorité opportuniste de la Chambre, et suivit la même politique après le 21 août 1881, ayant encore obtenu, avec 11 598 voix contre 6 579 à M. d'Andigné, le renouvellement de son mandat.

Dans sa profession de foi, il avait réclamé : « le maintien de la paix, une administration prudente et le contrôle sévère des finances. »

Il se prononça en faveur des ministères Gambetta et Ferry, opina pour l'expédition du Tonkin, pour le maintien de l'ambassadeur près du pape, pour le maintien du budget des cultes et contre l'élection des sénateurs par le suffrage universel.

L'auteur du Pilori (1885), combattant la réélection de M. Albert Benoist dans Maine-et-Loire, prétendit qu'il avait voté absolument comme jugeait le président célébré par Barraton dans le sixain bien connu :
Huissiers, qu'on fasse silence.
Dit en tenant audience
Un président de Beaugé.
C'est un bruit à tête fendre :
Nous avons déjà jugé
Dix causes sans les entendre..