François, Laurent, Léon Varambon

1830 - 1885

Informations générales
  • Né le 7 juillet 1830 à Lyon (Rhône - France)
  • Décédé le 4 mai 1885 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Rhône
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Rhône
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 26 avril 1883
Département
Rhône
Groupe
Union républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1883, né à Lyon (Rhône) le 7 juillet 1830, mort à Paris le 4 mai 1885, il se fit recevoir docteur en droit à Paris, fut secrétaire de la conférence des avocats, et se fit inscrire en 1852 au barreau de Lyon.

Collaborateur à la Revue pratique de droit français, il fit de l'opposition légale à l'empire, fut un instant compromis dans le procès des Treize, et fut élu (1861) conseiller général du 8e canton de Lyon. Membre de la municipalité provisoire au 4 septembre 1870, il devint conseiller municipal huit jours après, fut nommé immédiatement procureur général à la cour de Besançon, et donna sa démission après la chute de Thiers (24 mai 1873).

Elu, le 20 février 1876, député de la 5e circonscription de Lyon, par 14,086 voix (20,117 volants, 26 252 inscrits), contre 5,965 à M. Plesson, il se fit inscrire à la gauche et à l'Union républicaine, fit partie de plusieurs commissions, fut rapporteur du budget de la justice, et fut des 363.

Réélu, le 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, par 15,482 voix (21,661 votants, 27,003 inscrits) contre 6,025 à M. Arcis, candidat du gouvernement, il reprit sa place à gauche, fit encore partie de commissions importantes, et soutint la politique des ministères républicains.

Aux élections du 21 août 1881, une 6e circonscription ayant été créée à Lyon, M. Varambon abandonna la 5e dont il était député sortant, pour poser sa candidature dans la 6e, qui l'élut par 8,906 voix (10,613 votants, 19,972 inscrits), contre 350 à M. Yvan, 224 à M. Albert Gros, et 109 à M. Jacques. Nommé sous-secrétaire d'Etat à la Justice dans le cabinet Freycinet (31 janvier 1882), il s'opposa sans succès (7 mai) à un amendement de M. Jules Roche, interdisant de placer des emblèmes religieux dans les écoles et les salles d'audience, combattit la proposition des gauches accordant au gouvernement « l'arbitraire indéfini » dans la question de la réforme de la magistrature en attendant la promulgation de la loi, quitta le pouvoir avec le cabinet en juillet suivant, vota pour l'instruction gratuite, obligatoire et laïque, pour les crédits du Tonkin, donna sa démission, et fut remplacé, le 20 mai 1883, par M. Montoilhet.