Auguste, Léopold, Frédéric, Clément Galpin
1832 - 1884
Député de 1876 à 1884, né au Mans (Sarthe) le 23 février 1832, mort à Paris le 15 décembre 1884, propriétaire dans la Sarthe, il étudia la médecine, et, mêlé sous l'Empire à l'opposition libérale, collabora au Nain jaune, et contribua à la fondation de plusieurs feuilles démocratiques.
Après le 4 septembre 1870, il fut maire de Pontvallain. En octobre 1871, il fut élu membre du conseil général de la Sarthe pour le canton de Pontvallain; il devint l'un des secrétaires de ce conseil. Il avait obtenu, le 8 février de la même année, dans son département, sur une liste républicaine de candidats à l'Assemblée nationale, 27,736 voix (84,400 votants).
Lors des élections du 20 février 1876 pour la Chambre des députés, M. Galpin posa sa candidature dans l'arrondissement de la Flèche, et fut élu député par 13,121 voix (22,882 votants, 27,393 inscrits), contre 8,460 voix à M. de Juigné, légitimiste, et 1,221 à M. Bertron-Auger, autre candidat conservateur; dans sa profession de foi, il engageait les électeurs à soutenir la République, et se prononçait en faveur des lois constitutionnelles. M. Galpin prit place dans la gauche modérée, s'associa à la protestation des gauches contre le gouvernement du Seize-Mai, et, le 19 juin 1877, fit partie des 363 députés qui votèrent contre le cabinet de Broglie-Fourtou.
Il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 13,380 voix (24,457 votants, 28,207 inscrits), contre 10,985 voix à M. de Juigné, candidat officiel, reprit alors sa place dans la majorité républicaine, vota pour la nomination d'une commission d'enquête sur les actes du cabinet du 16 mai pendant la période électorale, pour l'ordre du jour contre le ministère de Rochebouët, pour les invalidations de plusieurs députés de la droite, appuya le cabinet Dufaure, et approuva l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur et l'application des décrets aux congrégations non autorisées.
Réélu, le 21 août 1881, par 15,990 voix (22,011 votants, 28,057 inscrits), contre 5,790 voix à M. de la Bouillerie, légitimiste, il soutint la politique opportuniste des ministères Gambetta et Ferry, et donna son suffrage aux crédits de l'expédition du Tonkin. Il mourut avant la fin de la législature (1884).