Raphaël, Louis Bischoffsheim
1823 - 1906
- Informations générales
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- Né le 22 juillet 1823 à Amsterdam (Pays-bas)
- Décédé le 20 mai 1906 à Paris (Seine - France)
1823 - 1906
Député de 1881 à 1885, né à Amsterdam (Hollande), le 22 juillet 1823, il est le fils du banquier israélite, Louis Bischoffsheim.
Avant de succéder à son père dans la direction de sa maison de banque, il entra à l'Ecole centrale des arts et manufactures (1842), puis fut attaché comme ingénieur-inspecteur aux chemins de fer de la Haute-Italie. Il se distingua par de fréquentes libéralités envers nos établissements scientifiques: l'intérêt particulier qu'il portait aux progrès de l'astronomie, le concours pécuniaire qu'il prêta à la construction d'appareils pour les Observatoires de Paris, de Montsouris, du pic du Midi, la fondation et la construction, à ses frais, de l'Observatoire de Nice, et surtout l'aimable attitude d'un Mécène bon enfant des arts et de la littérature, lui conquirent dans la presse du boulevard et dans le monde où l'on s'amuse une certaine notoriété.
Après avoir obtenu, le 24 avril 1880, « pour services rendus au pays », ses lettres de grande naturalisation, M. Bischoffsheim se présenta aux suffrages des électeurs de la 2e circonscription de Nice, le 21 août 1881: il fut élu, comme candidat républicain, par 8,691 voix sur 9,437 votants et 14,794 inscrits, contre 621 voix à M. de Jean. Il siégea à gauche, soutint les ministères. Ferry et Gambetta, sans se faire d'ailleurs inscrire à aucun groupe, et s'abstint de voter dans toutes les questions où la religion et les intérêts d'un culte quelconque se trouvaient en jeu.
Aux élections du 4 octobre 1885, il fut porté dans les Alpes-Maritimes sur la liste républicaine, réunit 17,652 voix au premier tour de scrutin, sans être élu; il s'effaça alors, au second tour, devant M. Rouvier qui, à la suite d'un double échec dans les Bouches-du-Rhône et dans l'Indre, venait demander les suffrages des électeurs des Alpes-Maritimes.
Né le 22 juillet 1823 à Amsterdam (Hollande), mort le 20 mai 1906 à Paris.
Député des Alpes-Maritimes de 1881 à 1885, de 1889 à 1890 et de 1893 à 1906. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 329).
Il sollicita les suffrages des électeurs de la première circonscription de Nice aux élections générales du 22 septembre 1889 et fut proclamé élu avec 5.074 voix contre 4.413 à son adversaire le plus favorisé, M. Raiberti. Mais son élection fut contestée. Bischoffsheim était accusé d'avoir exercé des pressions sur certaines catégories d'électeurs et même de corruption électorale. Il fut invalidé le 21 janvier 1890. Il ne se représenta pas à l'élection partielle qui suivit.
Mais il eut sa revanche aux élections générales du 20 août 1893, en se faisant élire député de Puget-Théniers au premier tour de scrutin. Il fut membre de diverses commissions, mais ne prit pas la parole en séance publique.
Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, par le même arrondissement au premier tour de scrutin, il ne manifesta pas plus d'activité que dans la législature précédente.
Il obtint le même succès aux élections générales du 27 avril 1902, toujours au premier tour de scrutin. Membre de diverses commissions, il déposa une proposition de loi tendant à aider les cultivateurs de l'arrondissement de Puget-Théniers ayant éprouvé des pertes, et un rapport sur l'élection dans la 2e circonscription de Châteauroux (Indre).
Il venait d'être battu aux élections générales du 6 mai 1906, lorsqu'il mourut à Paris, quelques jours plus tard, le 20 mai. Il avait 83 ans.
Son énorme fortune lui avait permis d'importantes libéralités. Il fut mécène éclairé des lettres et des arts, et contribua à la fondation de la Grande Encyclopédie.
Il avait été élu membre libre de l'Académie des sciences le 16 juin 1890.