Jules, Yves Donnet
1831 - 1894
- Informations générales
-
- Né le 10 janvier 1831 à Magnac-bourg (Haute-Vienne - France)
- Décédé le 23 décembre 1894 à Magnac-bourg (Haute-Vienne - France)
1831 - 1894
Député de 1881 à 1885, et sénateur, né à Magnac-Bourg (Haute-Vienne) le 10 janvier 1831, il se fit recevoir docteur médecin en 1858, et fut longtemps médecin en chef de l'hôpital des aliénés de Limoges.
Candidat républicain aux élections générales du 21 août 1881, il fut élu député de l'arrondissement de Saint-Yrieix par 5 505 voix sur 5 793 votants et 12 068 inscrits. Il siégea au centre gauche, soutint les ministères opportunistes, et vota :
- pour les lois d'enseignement Ferry,
- pour l'application de l'article 7 aux congrégations non autorisées,
- pour les crédits du Tonkin.
Porté, aux élections du 4 octobre 1885 sur la liste opportuniste de la Haute-Vienne, il échoua avec 21 259 voix contre 40 093 accordées au dernier élu de la liste radicale, M. Planteau.
À une élection sénatoriale partielle, dans la Haute-Vienne, le 14 octobre 1888, il fut élu sénateur par 402 voix sur 634 votants, contre 217 voix à M. Brigueil. Il a pris place à gauche, et a voté :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).
Né à Magnac-Bourg (Haute-Vienne) le 9 janvier 1831, mort le 23 décembre 1894 à Magnac-Bourg.
Député de la Haute-Vienne de 1881 à 1885.
Sénateur de la Haute-Vienne de 1888 à 1894. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 398).
Elu au premier tour de scrutin par 402 voix sur 635 votants, contre 217 à M. Brigueil, à l'élection sénatoriale partielle du 14 octobre 1888, en remplacement de M. Allou, sénateur inamovible décédé, son élection est validée le 22 octobre de la même année. Il se présenta de nouveau en 1891, en compagnie de M. Teisserenc de Bort et de M. Penicaud. Il fut réélu le 4 janvier au premier tour de scrutin par 428 voix sur 633 votants.
Déjà atteint par la maladie, son activité fut des plus réduites et s'exerça surtout au sein des Commissions. Rapporteur de la Commission relative au régime des raisins secs servant à faire du vin, il déposa aussi le rapport sur la proposition de loi adoptée par la Chambre, tendant à réprimer la fraude dans la vente des vins, ce qui lui donna la seule occasion qu'il eut de monter à la tribune (1891).
Il mourut le 23 décembre 1894, en cours de mandat, et le président Challemel-Lacour, dans la séance du 27 décembre, prononça son éloge funèbre : « Dans le manifeste qu'il signa avec ses deux collègues (en 1891), il se montrait toujours aussi attaché à la République, non sans être sérieusement préoccupé du bon ordre de nos finances où il voyait non seulement une garantie de force et de sécurité pour le pays, mais la condition de tout progrès durable. Il portait dès lors en lui le germe de la maladie qui vient de l'emporter. Elle l'avait rendu depuis longtemps moins assidu à nos séances et mis hors d'état de prendre une part aussi active qu'il l'eût souhaité à nos travaux. Sa bonne volonté nous était connue et le courage s'unissait chez lui à une aménité dont beaucoup d'entre nous garderont un vif souvenir. » Il avait 63 ans. Il fut remplacé au Sénat par M. Edmond Teisserenc de Bort (fils).