Louis Bizarelli

1836 - 1902

Informations générales
  • Né le 25 juillet 1836 à Saint-florent ( - France)
  • Décédé le 19 juin 1902 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 septembre 1879 au 14 octobre 1881
Département
Drôme
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Drôme
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Drôme
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Drôme
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Drôme
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 15 mai 1899
Département
Drôme

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 9 avril 1899 au 19 juin 1902

Biographies

Député depuis 1879, né à Saint-Florent (Corse), le 25 juillet 1836, il fit ses études de médecine.

Reçu docteur en 1860, il alla exercer sa profession au Grand-Sèvre (Drôme), où il fut bientôt nommé conseiller général; candidat républicain, à l'élection partielle du 14 septembre 1879 pour remplacer, dans la 2e circonscription de Valence, M. Christophe, décédé, il fut élu par 10,432 voix sur 12,995 votants et 22,513 inscrits, contre M. Rivoire, conservateur, qui eut 1,962 voix.

Il siégea à la gauche radicale, et fut réélu, sans concurrent, aux élections générales du 21 août 1881, par 12,115 voix sur 13,103 votants et 22,465 inscrits; dans sa profession de foi, il avait demandé la révision de la Constitution, la suppression du Sénat, la suppression de l'inamovibilité de la magistrature, la réduction du service militaire rendu obligatoire pour tous, la décentralisation communale et départementale, la dénonciation du Concordat, le maintien du scrutin d'arrondissement, etc. A la Chambre, il vota conformément à ce programme et accorda les crédits demandés pour le Tonkin.

Réélu par la liste républicaine, le 5e et dernier, aux élections générales du 4 octobre 1885, par 43,018 voix sur 74,089 votants et 95,343 inscrits, il a voté (juin 1886) l'expulsion des princes, et, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février, chute du ministère Floquet),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la ligue des Patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).


Né le 25 juillet 1836 à Saint-Florent (Corse), mort le 19 juin 1902 à Paris.

Député de la Drôme de 1879 à 1899. Sénateur de la Drôme de 1899 à 1902. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 331).

Réélu aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, il fut membre de diverses commissions et fut nommé Questeur de la Chambre des Députés le 23 octobre 1890 en remplacement de M. Duclaud décédé, pour le demeurer jusqu'à la fin de la législature.

Ses électeurs lui restèrent fidèles aux élections générales du 20 août 1893 où il enleva son siège au premier tour de scrutin. Il fut renommé Questeur au début de la législature et le demeura jusqu'en 1899. Durant cette législature, la sixième de la troisième République, il siégea dans diverses commissions et prit part, en 1894, à la discussion du projet de résolution portant fixation des dépenses de la Chambre des députés pour l'exercice 1895.

Il fut réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 8 mai 1898 et retira sa candidature aux fonctions de Questeur.

Il devait être proclamé sénateur de la Drôme le 9 avril 1899 à une élection partielle, en remplacement de M. Emile Loubet démissionnaire à la suite de son élection à la Présidence de la République. Membre de plusieurs commissions, il déposa de nombreux rapports et participa en 1901, en qualité de rapporteur, à la discussion de la proposition de loi tendant à secourir les victimes d'une inondation. En 1902 il se fit entendre dans le débat budgétaire, à propos du Ministère de l'Intérieur.

Il mourut à Paris, en cours de mandat, le 19 juin 1902, et le Président Armand Fallières prononça son éloge funèbre à la séance du 20 juin : « Qui n'eut été gagné par sa simplicité, sa droiture, et cette franchise, dont l'inflexible rigueur était tempérée par le charme attirant d'une parfaite courtoisie? »