Camille, Régis Mathéi de la Calmette de Valfons

1837 - 1907

Informations générales
  • Né le 11 janvier 1837 à Nîmes (Gard - France)
  • Décédé le 1er juillet 1907 à Nîmes (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Gard
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Gard
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Gard
Groupe
Centre droit

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1881, né à Nîmes (Gard) le 11 janvier 1837, d'une ancienne famille du Languedoc, dont la filiation est établie depuis la fin du XVIe siècle, il fut élève de l'abbé d'Alzon, s'engagea, en 1860, dans les zouaves pontificaux, et fut décoré, l'année suivante, de la croix de Saint-Grégoire-le-Grand.

Conseiller municipal de Nîmes, commandant d'un bataillon de la garde nationale sédentaire de Nîmes en 1870, il signa la proclamation républicaine lancée, après le 4 septembre, par la commission municipale provisoire de Nîmes, et se mit à la tête d'un bataillon de mobilisés du Gard pendant la guerre.

Elu, le 8 février 1871, représentant du Gard à l'Assemblée nationale, le 4e sur 9, par 56 729 voix (95 143 votants, 137 326 inscrits), il se fit inscrire au centre droit et à la réunion des Réservoirs, parla en faveur de la loi des maires, déclara, à cette occasion, qu'il avait toujours été partisan de la nomination des maires par le pouvoir central, et vota, avec la droite orléaniste :

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour l'admission à titre définitif des princes d'Orléans dans l'armée,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Réélu, le 20 février 1876 député de la 2e circonscription d'Alais, par 9 448 voix (14 650 votants, 18 187 inscrits) contre 6,008 à M. Favand, républicain, sur une profession de foi constitutionnelle, il reprit sa place à droite, et soutint le ministère de Broglie contre les 363.

Candidat du gouvernement aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du Seize-Mai, il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 10 417 voix sur 16 877 votants et 19 924 inscrits, contre 6 187 à M. Silhol, combattit la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, et ne se représenta pas aux élections de 1881.

On a de lui : Mémoires du marquis de Valfons (1711-1786),.

Son grand-oncle (1860). M. de Valfons a épousé une petite-nièce de Casimir Perier.


Né le 11 juin 1837 à Nîmes (Gard), mort le 1er juillet 1907 à Nîmes.

Représentant du Gard de 1871 à 1876.

Député du Gard de 1876 à 1881.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 475.)

Le marquis de Valfons avait mis un terme à sa vie politique en ne se représentant pas aux élections de 1881.

Il mourut le 1er juillet 1907 à Nîmes, à l'âge de 70 ans.