Bernard, Eugène Dupouy

1825 - 1900

Informations générales
  • Né le 1er juillet 1825 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 23 décembre 1900 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 27 avril 1873 au 7 mars 1876
Département
Gironde
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Gironde
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 20 janvier 1879
Département
Gironde
Groupe
Union républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 5 janvier 1879 au 4 janvier 1888
Sénateur
du 5 janvier 1888 au 2 janvier 1897

Biographies

Représentant de 1873 à 1875, député de 1876 à 1879 et membre du Sénat, né à Bordeaux (Gironde) le 1er juillet 1825, il était fils de Jean-Césaire Dupouy, avocat, médecin-accoucheur à Bordeaux ; il se fit recevoir avocat et s'inscrivit au barreau de sa ville natale (1851).

Propriétaire dans la Gironde, il fut porté aux élections du 8 février 1871, sur la liste républicaine de la Gironde qui échoua. Conseiller général pour le canton de Bourg depuis le 8 octobre 1871, il se présenta, le 27 avril 1873, pour remplacer à l'Assemblée nationale M. Journu, démissionnaire, et fut élu représentant de la Gironde par 75 153 voix (118 416 votants, 202 015 inscrits), contre 39 015 voix à M. Adrien Maître. M. Dupouy siégea sur les bancs de l'Union républicaine et vota :

- contre la démission de Thiers au 24 mai,
- contre le ministère de Broglie,
- contre l'état de siège,
- contre la loi des maires,
- pour les amendements Wallon et Pascal Duprat
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

En 1875, il fut élu vice-président du conseil général de la Gironde, et se fit remarquer par la vivacité de son opposition au préfet d'alors, M. Pascal.

Après la séparation de l'Assemblée nationale, il fut, sans succès, candidat au Sénat, et n'obtint des électeurs de la Gironde que 263 voix sur 675 votants. Mais la 3e circonscription de Bordeaux l'élut député, le 20 février 1876, avec 12 306 voix (19 936 votants, 27 965 inscrits), contre M. Coignet, 7 340 voix.

Il fit partie de la majorité républicaine qui, après l'acte du 16 mai 1877, refusa sa confiance au ministère de Broglie.

Réélu comme un des 363, le 14 octobre 1877, par 14 096 voix (22 337 votants, 20 259 inscrits), contre M. Pastoureau, 8 181 voix, il soutint le ministère Dufaure et suivit la politique opportuniste.

Lors des élections sénatoriales du 5 janvier 1879, M. Dupouy quitta le palais Bourbon pour le Luxembourg ; élu sénateur de la Gironde, le 2e sur 4, par 345 voix (658 votants), il prit place à gauche et opina notamment :

- pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur,
- pour le ministère Ferry,
- pour la loi nouvelle sur le serment judiciaire,
- pour la réforme de la magistrature,
- pour le rétablissement du divorce, etc.

Il donna son approbation aux expéditions coloniales et vota les crédits du Tonkin et de Madagascar, etc.

Il obtint sa réélection le 5 janvier 1888, par 701 voix sur 1 262 votants. En dernier lieu, M. Dupouy s'est prononcé :

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).


Né le 1er juillet 1825 à Bordeaux (Gironde), mort le 23 décembre 1900 à Bordeaux.

Représentant à l'Assemblée Nationale de 1873 à 1875.


Député de la Gironde de 1876 à 1879. Sénateur de la Gironde de 1879 à 1896.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 509).

En 1890, il dépose le rapport sommaire sur la proposition de loi de MM. Trarieux, Dupouy, de Lur-Saluces et Lavertujon tendant à abroger le paragraphe 3 de l'article 435 du Code de commerce et à modifier l'article 438 du même Code.

Il préside en 1938 la Commission chargée de l'examen du projet de loi ayant pour objet de modifier l'article 3 de la loi du 18 juillet 1866 sur les courtiers en marchandises.

En 1894, il est secrétaire de la Commission chargée de l'examen de la proposition de loi concernant la prorogation du régime judiciaire en Egypte.

Il ne se représenta pas au renouvellement du 3 janvier 1897 et mourut trois ans plus tard, le 23 décembre 1900, à Bordeaux, à l'âge de 75 ans.