Théophile, René Roger-Marvaise
1831 - 1909
- Informations générales
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- Né le 7 juillet 1831 à Saint-etienne-en-coglès (Ille-et-Vilaine - France)
- Décédé le 25 août 1909 à Paris (Seine - France)
1831 - 1909
Représentant en 1871, député de 1876 à 1879, membre du Sénat de 1879 à 1888, né à Saint-Etienne-en-Coglès (Ille-et-Vilaine) le 7 juillet 1831, il fit son droit à Rennes, passa sa thèse de doctorat à Paris en 1858, sur les Transactions, et acheta une charge d'avocat au Conseil d'Etat.
Il s'occupa peu de politique sous le second Empire, se présenta à la députation dans l'Ille-et-Vilaine, le 8 février 1871, et échoua avec 18 235 voix sur 109 672 votants ; il fut élu, le 2 juillet suivant, en remplacement de l'un des trois représentants qui avaient opté pour d'autres départements, représentant de l'Ille-et-Vilaine à l'Assemblée nationale, le 3e et dernier, par 52 128 voix (96 485 votants, 154 136 inscrits), Il s'assit à gauche, prit souvent la parole dans les questions de finance et de législation, demanda que la Banque de France fût obligée d'établir des succursales dans tous les départements, et vota :
- contre la pétition des évêques,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Il échoua dans l'llle-et-Vilaine, aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, avec 170 voix (459 votants), mais il fut réélu député, le 20 février suivant, dans la 1re circonscription de Rennes, par 8 863 voix (13 545 votants, 19 510 inscrits), contre 4 636 à M. Oberthur, conservateur. Il prit de nouveau place à gauche et fut l'un des 363 députés qui, le 16 mai 1877, refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.
Réélu, le 14 octobre 1877, par 9 921 voix (14 623 votants, 20 206 inscrits), contre 4 655 à M. Denis, il continua de figurer dans la majorité républicaine.
Le 5 janvier 1879, l'Ille-et-Vilaine l'élut sénateur par 239 voix (452 votants) ; il prit encore place à gauche, soutint (janvier 1880) le projet du gouvernement sur le Conseil supérieur de l'instruction publique afin d'assurer le droit de surveillance revendiqué par l'Etat, demanda (octobre 1884) la suppression immédiate des sénateurs inamovibles (rejeté par 184 voix contre 56), et vota contre la révision intégrale de la Constitution et pour l'expulsion des princes.
Au renouvellement triennal du 5 janvier 1888, il échoua dans le même département, avec 544 voix sur 1 153 votants.
Né le 7 juillet 1831 à Saint-Etienne-en-Coglès (Ille-et-Vilaine), mort le 25 août 1909 à Paris (9e).
Représentant d'Ille-et-Vilaine en 1871.
Député d'Ille-et-Vilaine de 1876 à 1879.
Sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1879 à 1888.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 183.)
Après son échec au renouvellement du Sénat en 1888, il se présenta à l'élection partielle du 2 juillet 1893 en remplacement du comte de Callac décédé. Il obtint 567 voix sur 1.150 votants et fut battu par Grivart, élu avec 578 suffrages, soit 3 voix de majorité.
Il renonça dès lors à la carrière politique. Il continua cependant à tenir sa place au Conseil général d'Ille-et-Vilaine, qu'il présida du 22 août 1892 au 26 avril 1897 et dirigea la mairie de Saint-Pierre-de-Plesguen de 1898 à 1907.
Il n'avait pas abandonné sa charge d'avocat au Conseil d'Etat et mourut en son domicile parisien le 25 août 1909 à l'âge de 78 ans.
Il était chevalier de la Légion d'honneur.