Jean, Augustin, Adolphe Anthoard

1807 - 1895

Informations générales
  • Né le 3 septembre 1807 à Lus-la-croix-haute (Drôme - France)
  • Décédé le 22 février 1895 à Noyarey (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Isère
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 28 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Isère
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1881, né à Lus-la-Croix-Haute (Drôme), le 3 septembre 1807.

Propriétaire cultivateur à Noyarey dans le canton de Sassenage qu'il représenta plusieurs années au Conseil général de l'Isére, M. Anthoard avait rempli en 1848 les fonctions de maire de Grenoble, puis de juge suppléant au tribunal civil de cette ville. Opposé au coup d'Etat de 1851, il donna sa démission et se tint à l'écart des affaires publiques pendant toute la durée de l'Empire.

Le 4 septembre 1870 fit de lui le président de la commission municipale de Grenoble. Il était conseiller général depuis 1871, quand il se présenta comme républicain modéré, aux élections législatives du 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Grenoble. Elu par 8 329 voix sur 15 843 votants et 22 372 inscrits contre MM. Félix Breton (3 357 voix) Aristide Rey (3 139) et de Combarieu (998), il prit place à gauche, vota contre la proposition Raspail tendant à l'amnistie plénière, pour la nouvelle loi sur l'élection des maires, et s'associa à la protestation des 363 contre le gouvernement du 16 mai.

Après la dissolution de la Chambre, la même circonscription lui donna le 14 octobre 1877, 14 355 voix de majorité, (17 553 votants et 22 693 inscrits) contre M. Félix Breton, qui n'en eut que 3 144. Il continua de voter avec la majorité de la chambre, et se prononça :
- pour l'ordre du jour Jules Ferry en faveur du ministère Dufaure ;
- pour l'invalidation de l'élection de Blanqui à Bordeaux ;
- pour l'article 7 et pour l'application des lois existantes aux congrégations ;
- pour l'instruction obligatoire, pour le divorce, etc.

Il ne fut pas candidat aux élections de 1881.