Ferdinand, Joseph Reymond

1805 - 1880

Informations générales
  • Né le 13 décembre 1805 à La tour-du-pin (Isère - France)
  • Décédé le 12 novembre 1880 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Isère
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 12 novembre 1880
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849 et en 1871, député de 1876 à 1880, né à la Tour-du-Pin (Isère) le 13 décembre 1805, mort à Grenoble (Isère) le 12 novembre 1880, il étudia le droit, et, reçu avocat, exerça cette profession à Grenoble.

Républicain modéré, il fut nommé préfet de l'Isère en 1848, puis se fit élire, le 13 mai 1849, représentant de ce département à l'Assemblée législative, le 9e sur 12, par 66,708 voix (105,869 votants, 160,450 inscrits). Il s'associa aux votes et aux protestations de la minorité républicaine contre l'expédition de Rome, contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, contre la loi restrictive du suffrage universel, et quitta le parlement au coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Etranger à la politique pendant toute la durée de l'Empire, il fut envoyé à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, par le département de l'Isère, le 5e sur 12, avec 59,379 voix (92,816 votants, 162,174 inscrits). Il siégea à gauche et vota:

- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre la chute de Thiers au 24 mai,
- contre le septennat, la loi des maires, l'état de siège,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les amendements Wallon et P. Duprat
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Conseiller général du canton de la Tour-du-Pin, il fut réélu, le 20 février 1876, député de la 1re circonscription de la Tour-du-Pin, par 10,989 voix (12,524 votants, 17,761 inscrits), contre 1,216 à M. Guttin. Il reprit sa place à gauche et fut des 363.

Réélu à ce titre, le 14 octobre 1877, par 12,142 voix (15,465 votants, 18,072 inscrits), contre 3,271 au marquis de Virieu, il opina avec la majorité opportuniste, pour le ministère Dufaure, contre l'amnistie plénière, pour l'invalidation de l'élection Blanqui, etc., et, décédé au cours de la législature (novembre 1880), fut remplacé, le 19 décembre suivant, par M. Dubost.