Louis, Sabin Riondel

1824 - 1889

Informations générales
  • Né le 24 avril 1824 à Saint-marcellin (Isère - France)
  • Décédé le 26 juillet 1889 à Saint-marcellin (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 1er septembre 1867 au 27 avril 1869
Département
Isère
Groupe
Tiers-parti
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Isère
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Isère
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1867 à 1870, représentant en 1871, député de 1876 à 1881, né à Saint-Marcellin (Isère) le 24 avril 1824, mort à Saint-Marcellin le 26 juillet 1889, il fit son droit à Grenoble, et se fit inscrire en 1846 au barreau de sa ville natale, dont il devint maire (1860).

Il donna sa démission de maire en 1867, pour se présenter, le 1er septembre 1867, comme candidat d'opposition au Corps législatif, dans la 2e circonscription de l'Isère, en remplacement de M. Devoize, décédé, et fut élu, malgré les efforts du préfet, M. Pastoureau, par 16,553 voix (29,727 votants, 38,026 inscrits), contre 13,111 à M. Kléber.

Réélu, le 24 mai 1869, par 14,645 voix (25,911 votants, 41,492 inscrits), contre 11,206 à M. Champollion, il prit place à gauche, signa la demande d'interpellation des 116 et vota contre le gouvernement impérial, notamment pour le rétablissement du jury en matière de presse et contre la guerre contre la Prusse.

Elu, le 8 février 1871, représentant de l'Isère à l'Assemblée nationale, le 1er sur 12, par 65,289 voix (92,816 votants, 162,174 inscrits), il prit place à la gauche républicaine, monta rarement à la tribune, et vota :

- pour la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- pour le retour à Paris,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles .

Réélu, le 21 février 1876, député de l'arrondissement de Saint-Marcellin, par 14,132 voix (14,621 votants, 22,541 inscrits), il continua de siéger à gauche et fut l'un des 363 députés qui, au 16 mai, refusèrent l'ordre du jour de confiance au ministère de Broglie.

Son mandat lui fut renouvelé, le 14 octobre 1877, par 15,336 voix (18,930 votants, 22,683 inscrits), contre 3,542 au général Malus; il appuya la politique scolaire et coloniale des ministères républicains et ne se représenta pas aux élections générales de 1881. Il fut alors nommé président du tribunal de Saint-Marcellin, et mourut à ce poste, d'une attaque d'apoplexie.

Date de mise à jour: décembre 2016