Pierre, Eugène Lesguillon

1811 - 1880

Informations générales
  • Né le 28 octobre 1811 à Gien (Loiret - France)
  • Décédé le 23 décembre 1880 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 11 mai 1873 au 7 mars 1876
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 28 octobre 1877 au 23 décembre 1880
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1873, député de 1876 à 1880, né à Gien (Loiret) le 28 octobre 1811, mort à Paris le 23 décembre 1880, il étudia le droit, et exerça à Blois la profession d'avocat.

D'opinions républicaines modérées, il fut nommé, par le gouvernement de la Défense nationale, procureur de la République à Blois. Elu, le 11 mai 1873, en remplacement de M. Ducoux décédé, représentant de Loir-et-Cher à l'Assemblée nationale, par 35,821 voix (55,008 votants, 76,180 inscrits), contre 10,227 à M. Couteau et 8,237 à M. Martinet, il siégea à la gauche républicaine, et vota:

- contre le septennat,
- contre l'état de siège,
- contre la loi des maires,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les amendements Wallon et Pascal Duprat
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Aux élections législatives de 1876, M. Lesguillon se représenta dans l'arrondissement de Romorantin, qui l'élut député, au second tour de scrutin, le 5 mars, par 5,672 voix (11,024 votants, 14,463 inscrits), contre 5,283 à M. Martinet, candidat « constitutionnel ». M. Lesguillon vota avec la majorité républicaine et fut des 363.

A ce titre, il obtint sa réélection, le 14 octobre 1877, par 7,038 voix (12,295 votants, 14,809 inscrits), contre 5,190 à M. le comte d'Orléans, candidat officiel et légitimiste. Il reprit sa place à gauche, se prononça pour les invalidations des députés de la droite, pour le ministère Dufaure, pour l'article 7, pour l'invalidation de l'élection Blanqui, etc., et mourut en 1880, au cours de la législature.