Charles Cherpin
1813 - 1884
- Informations générales
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- Né le 8 mars 1813 à Sevelinge (Loire - France)
- Décédé le 12 novembre 1884 à Roanne (Loire - France)
1813 - 1884
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, député de 1876 à 1879, sénateur de 1879 à 1884, né à Sevelinge (Loire), le 8 mars 1813, mort à Roanne (Loire), le 12 novembre 1884, il étudia le droit, et appartint quelque temps à la magistrature comme juge-suppléant.
Avocat au barreau de Roanne, il avait manifesté des opinions démocratiques et libérales, lorsqu'il fut élu, le 8 juillet 1871, représentant de la Loire à l'Assemblée nationale : l'option du général Trochu pour un autre département avait déterminé une vacance, et M. Cherpin, candidat républicain, obtint 46,489 voix (75,080 votants, 143,055 inscrits.) « Je crois, avait-il dit, dans sa profession de foi, que le système républicain est le plus propre à atteindre le but, parce qu'étant la loi par tous il doit être la loi pour tous, et qu'il tient la porte grande ouverte à toutes les améliorations sociales que la discussion et le temps ont rendues possibles. » M. Cherpin s'inscrivit à la gauche modérée, et vota :
- contre la pétition des évêques,
- pour le retour de l'Assemblée à Paris,
- contre le pouvoir constituant,
- contre la démission de Thiers au 24 mai,
- contre le septennat,
- contre l'état de siège,
- contre la loi des maires,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les amendements Wallon et Pascal Duprat,
- pour l'ensemble des lois constitutionnelles.
Il s'abstint dans la question de l'arrêté relatif aux enterrements civils.
Le 8 octobre 1871, il avait été élu conseiller général de la Loire pour le canton de Saint-Haon-le-Châtel. Le 20 février 1876, il fut réélu député par la 1re circonscription de Roanne, avec 9,705 voix (14,844 votants, 19,533 inscrits), contre 5,083 à M. Genton, ancien député impérialiste. Dans la nouvelle Chambre, il suivit la même ligne politique et fut des 363. Comme tel, il obtint sa réélection le 14 octobre 1877, avec 10,132 voix (15,515 votants, 20,026 inscrits), contre M. de Sugny, ancien représentant, 5,299. Il s'associa aux votes de la majorité républicaine et fut (décembre 1878) rapporteur du projet de loi sur l'organisation de l'enseignement secondaire des jeunes filles.
Puis, le 5 janvier 1879, il alla siéger au Sénat: le département de la Loire lui avait donné 275 voix sur 390 votants. Dans cette nouvelle Assemblée, M. Cherpin, intentionnellement, ne se fit inscrire à aucun groupe ; il vota le plus souvent avec le centre-gauche, notamment, au Congrès, pour l'élection de M. Jules Grévy à la présidence de la République, et pour le retour de l'Assemblée à Paris; pour l'article 7 et les lois nouvelles sur l'enseignement, pour la réforme judiciaire, etc. Il prit surtout une part active à la discussion du tarif des douanes (1881), en ce qui concerne les armes de Saint-Etienne et les filés de coton. M. Cherpin avait même à cette occasion, apporté à la tribune une quantité innombrable d'échantillons d'étoffes, destinés à corroborer les arguments qu'il faisait valoir.