Jean, Théodore Fleury

1843 - 1915

Informations générales
  • Né le 13 mars 1843 à Saint-révérien (Nièvre - France)
  • Décédé le 10 septembre 1915 à Bellac (Haute-Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 2 février 1879 au 14 octobre 1881
Département
Nièvre
Groupe
Centre gauche

Biographies

Député de 1879 à 1881, né à Saint-Révérien (Nièvre) le 13 mars 1843, était banquier à Donzy et directeur politique du journal la Nièvre.

Désigné comme candidat républicain, le 14 octobre 1877, pour lutter contre le député sortant, M. de Bourgoing, candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai, il n'obtint dans l'arrondissement de Cosne que 8,812 voix contre 9,725, et ne fut pas élu.

Mais l'élection de M. de Bourgoing fut invalidée, et les électeurs, convoqués de nouveau le 2 février 1879, élurent M. Fleury par 10,957 voix, contre 1,170 à M. de Bourgoing. M. Fleury siégea à la gauche modérée et vota constamment avec le parti opportuniste pour l'invalidation de l'élection Blanqui, pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc.

Au renouvellement général du 21 août 1881, M. Fleury eut deux adversaires : il échoua avec 4,671 suffrages contre 6,842 accordés à M. de Bourgoing et 5,524 à M. Ferdinand Gambon, républicain socialiste.

De nouveau candidat le 11 juin 1882, après le décès de M. de Bourgoing, il ne réunit plus que 2,977 voix, contre 5,895 à M. Ferdinand Gambon, qui fut élu au second tour, 5,818 à M. de Bouteyre, et 727 à M. Ducoudray.

M. Fleury fut nommé, peu après, sous-préfet de Dôle (Jura).

Né le 13 mars 1843 à Saint-Reverien (Nièvre), mort le 10 septembre 1915 à Bellac (Haute-Vienne).

Député de la Nièvre de 1879 à 1881.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 11.)

Après son échec au renouvellement du 21 août 1881 et à l'élection partielle du 11 juin 1882, il abandonna la politique pour entrer dans l'administration. Sous-préfet de Dôle, dans le Jura, dès 1881, il devint ensuite administrateur du Territoire de Belfort. Nommé enfin préfet des Pyrénées-Orientales, il atteignit l'âge de la retraite dans ce même poste. Il mourut à Bellac le 10 septembre 1915, à l'âge de 72 ans.