Pierre, Joseph Bertrand-Milcent

1812 - 1879

Informations générales
  • Né le 19 septembre 1812 à Cambrai (Nord - France)
  • Décédé le 6 novembre 1879 à Cambrai (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 1er octobre 1876 au 25 juin 1877
Département
Nord
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 7 juillet 1878 au 6 novembre 1879
Département
Nord
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1879, né à Cambrai (Nord), le 19 septembre 1812, mort à Cambrai, le 6 novembre 1879, il fut un des grands industriels de la région du Nord ; il occupait dans sa filature, de nombreux ouvriers et avait une importante succursale à Paris.

Le 1er octobre 1876, en remplacement de M. Parsy, décédé, il fut élu député de la 2e circonscription de Cambrai, par 11 671 voix sur 14 091 votants et 25 216 inscrits, alla siéger dans les rangs de la gauche républicaine et vota avec la majorité :
- le 28 décembre, contre la discussion des articles du budget renvoyé à la Chambre par le Sénat ;
- le 4 mai 1877, pour l'ordre du jour Laussedat, de Marcère et Leblond contre les menées ultramontaines, etc.

Il fut des 363 qui protestèrent contre le ministère du Seize-Mai, et, présenté par le comité directeur des gauches aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre, il fut battu à une faible majorité, dans sa circonscription, par M. Jules Amigues (V. ce nom), candidat officiel du Maréchal.

L'année d'après, la Chambre ayant invalidé l'élection de M. Amigues, M. Bertrand-Milcent fut élu à son tour (7 juillet 1878), par 12 274 voix contre 8 413 à son concurrent (20 895 votants, 25 109 inscrits).

Il reprit son siège à la gauche républicaine, vota avec ce groupe en faveur du ministère Dufaure, pour l'élection de M. Grévy à la présidence de la République, etc., et mourut pendant la session.

À l'issue de l'Exposition universelle de 1878, il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur, comme l'un des exposants les plus remarquables de la section des tissus.