Alexis, Aimé, Charles, Louis de La Grange
1825 - 1917
Représentant en 1871, député de 1877 à 1881, né à Douai (Nord) le 4 avril 1825, il entra en 1844 à l'Ecole polytechnique, en sortit dans l'artillerie de marine, donna sa démission en 1847 pour se consacrer à l'exploitation de ses propriétés, et devint quelque temps après membre du conseil d'administration des mines d'Anzin.
Elu, le 8 février 1871, représentant du Nord à l'Assemblée nationale, le 13e sur 28, par 205 474 voix (262 927 votants, 326 440 inscrits), il prit place à l'extrême droite, fit partie de la réunion Colbert et du cercle des Réservoirs et vota :
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le 24 mai,
- pour la démission de Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal de Mac Mahon,
- pour la loi des maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Barthe,
- contre le retour à Paris,
- contre la dissolution,
- contre la proposition du centre gauche,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.
Il échoua aux élections du 20 février 1876, mais il fut réélu député, aux élections du 14 octobre 1877, qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, dans la 1re circonscription d'Hazebrouck, par 9 229 voix (13 129 votants, 14 885 inscrits) contre 3 635 voix à M. Victor de Swarte, candidat républicain. Il reprit sa place à la droite légitimiste et combattit de ses votes les ministères républicains qui se succédèrent au pouvoir ; mais, ayant échoué aux élections générales du 21 août 1881, dans la même circonscription, avec 6 139 voix contre 6 632 à M. Outters, républicain, il ne se représenta plus.
Né le 4 avril 1825 à Douai (Nord), mort le 11 février 1917 à Sebourg (Nord).
Représentant du Nord à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876. Député du Nord de 1877 à 1881.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 533.)
Ayant abandonné la vie publique après son échec aux élections de 1881, il se consacra désormais à l'exploitation de ses terres et à l'administration de ses affaires ; membre du conseil d'administration des Mines d'Anzin, il devait devenir vice-président de cette compagnie.
Il mourut le 11 février 1917 à Sebourg, à l'âge de 92 ans.