Honoré, Didier Roux
1821 - 1890
Représentant en 1871, député de 1876 à 1881, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 21 mars 1821, mort à Clermont-Ferrand le 28 juillet 1890, il fut d'abord secrétaire de la mairie de sa ville natale. Il se fit ensuite inscrire au barreau de Clermont, et, à la révolution de 1848, fut nommé avocat général près la cour de Riom. Il donna sa démission au coup d'Etat du 2 décembre et se fixa comme avocat à Riom.
Candidat de l'opposition au Corps législatif, le 24 mai 1869, dans la 2e circonscription du Puy-de-Dôme, il échoua avec 3 232 voix, contre 14 833 à l'élu, M. Dumiral, candidat officiel, 7 192 à M. Tallon et 2 741 à M. Laville.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant du Puy-de-Dôme à l'Assemblée Nationale, le 2e sur 11, par 78 164 voix (96 000 votants, 170 401 inscrits). Il se fit inscrire au centre gauche et à la gauche républicaine, et vota :
- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- contre le service de trois ans,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Conseiller général du canton de Saint-Gervais depuis le 8 octobre 1871, il fut réélu député, le 20 février 1876, dans la 2c circonscription de Riom, par 10 367 voix (17 939 votants, 22 988 inscrits), contre 4 012 à M. Gustave Rouher et 2 482 à M. Eugène Tallon. Il reprit sa place à gauche et fut l'un des 363 députés qui, au 16 mai, refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.
Réélu, le 14 octobre 1877, par 10 814 voix (16 995 votants, 23 698 inscrits), contre 6 115 à M. Gustave Rouher, il continua de siéger dans la majorité républicaine, mais repoussa le projet de loi Ferry sur l'enseignement supérieur.
Il ne se représenta pas aux élections de 1881.