Félix, Hippolyte Larrey
1808 - 1895
- Informations générales
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- Né le 18 septembre 1808 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 8 octobre 1895 à Paris (Seine - France)
1808 - 1895
Député de 1877 à 1881, né à Paris le 18 septembre 1808, fils de l'illustre Larrey, chirurgien de l'empereur, il fit ses études à Louis-le-Grand et fut admis au Val-de-Grâce en 1828.
Chirurgien sous-aide à l'hôpital de Strasbourg en 1829, il passa l'année suivante à l'hôpital de la garde royale au Gros-Caillou, secourut les blessés des journées de 1830, et reçut la croix de juillet. Docteur-médecin en 1832, il se signala pendant l'épidémie cholérique, fit la campagne de Belgique et le siège d'Anvers en qualité d'aide-major, fut porté pour la croix, que le maréchal Soult refusa de lui donner, et fut décoré de l'ordre de Léopold. Promu professeur agrégé à Paris en 1835, après une thèse remarquable sur les fractures, il accompagna son père comme secrétaire en Algérie pendant l'inspection de 1842. Médecin militaire de 1re classe (1839), chirurgien au Val-de-Grâce, professeur de pathologie chirurgicale à l'Ecole de médecine et de chirurgie militaire en 1841, chevalier de la Légion d'honneur en 1845, sous-directeur de l'école, membre de l'Académie de médecine (1850) qu'il présida (1863), officier de la Légion d'honneur en 1851, chirurgien de l'empereur en 1853, médecin inspecteur de l'armée le 13 janvier 1858, il devint médecin en chef de l'armée d'Italie en 1859, eut un cheval tué sous lui à Solférino, aux côtés de Napoléon III, et reçut, le lendemain, la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. De nouveau médecin en chef à l'armée du Rhin en 1870, il se trouva bloqué dans Montmédy, put gagner la Belgique et rentrer à Paris où il eut une grande part à l'organisation des services sanitaires. Aussi devint-il grand-officier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871, et membre du conseil de l'ordre.
Conseiller général de Bagnères-de-Bigorre depuis 1860, il se présenta à la députation, aux élections du 20 février 1876, dans l'arrondissement de Bagnères, où il échoua avec 9,286 voix contre 9,809 à l'élu républicain, M. Duffo; il fut plus heureux le 14 octobre 1877, comme candidat du gouvernement du 16 mai, et fut élu, dans le même arrondissement, par 12,964 voix (20,616 votants, 23,205 inscrits), contre 7,556 au député sortant, M. Duffo. Il siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, et vota contre les ministères republicains qui succédèrent au cabinet de Broglie-Fourtou. Il ne s'est pas représenté aux élections de 1881.
Membre de l'Académie des sciences depuis 1867, du conseil de salubrité de la Seine, ancien médecin en chef et président du conseil de santé des armées, M. Larrey a publié un grand nombre de travaux, notamment : Traitement des fractures des membres par l'appareil inamovible (thèse de doctorat); Quel est le meilleur traitement des fractures du col du fémur? (thèse inaugurale, Paris 1835); Deux cas d'anévrisme poplité guéris par compression (Paris, 1858); Rapport sur l'état sanitaire du camp de Châlons, sur le service de santé de la garde impériale, et sur l'hygiène des camps (Paris, 1858). Il a en outre écrit fréquemment dans les Mémoires de l'Académie de médecine, notamment sur la Trépanation du crâne dans les lésions traumatiques de la tête, et sur l'Adénite cervicale.
Né le 18 septembre 1808 à Paris, mort le 8 octobre 1895 à Paris.
Député des Hautes-Pyrénées de 1877 à 1881.
Larrey, après son court passage au parlement de 1877 à 1881, avait complètement abandonné la politique pour se consacrer désormais à ses travaux médicaux et à l'Académie des sciences.
Il mourut à Paris le 8 octobre 1895 à l'âge de 87 ans.